Famine à Ghaza : 8 nouveaux martyrs en 24 heures
La situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza continue de se détériorer dramatiquement, avec huit nouveaux martyrs palestiniens victimes de la faim recensés durant les dernières vingt-quatre heures, dont un enfant, portant le bilan total des victimes de malnutrition à 289 personnes depuis le début de l’agression génocidaire sioniste en octobre 2023. Parmi ces martyrs de la famine, 115 sont des enfants. Cette escalade de la mortalité due à la malnutrition s’inscrit dans un contexte d’aggravation constante de la crise humanitaire depuis le 2 mars dernier, résultant directement du blocus total imposé par l’occupation sioniste et de la pénurie chronique d’approvisionnements alimentaires et médicaux. Les forces d’occupation ont systématiquement fermé tous les points de passage avec l’enclave palestinienne et interdit l’entrée de la majorité de l’aide humanitaire et alimentaire, créant délibérément les conditions d’une famine que l’ONU a officiellement déclarée vendredi, marquant la première famine à toucher le Moyen-Orient après que ses experts ont averti que 500.000 personnes se trouvaient dans un état « catastrophique ». Le bilan global de l’agression génocidaire s’est encore alourdi pour atteindre 62.686 martyrs et 157.951 blessés, une majorité étant des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires palestiniennes qui ont comptabilisé l’arrivée de 61 nouveaux martyrs et 308 blessés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières vingt-quatre heures. Depuis la reprise de l’agression sioniste le 18 mars dernier, 10.842 Palestiniens sont tombés en martyrs et 45.910 autres ont été blessés, de nombreuses victimes demeurant encore ensevelies sous les décombres. Les attaques délibérées contre les civils palestiniens attendant l’aide humanitaire ont causé la mort de 2.095 personnes et fait 15.431 blessés, témoignant de la stratégie d’affamement systématique menée par l’armée sioniste. Face à cette tragédie, la solidarité internationale s’intensifie avec des manifestations de masse organisées samedi dans de nombreuses capitales mondiales, notamment Londres, Damas, Séoul, Istanbul et Stockholm, où des milliers de personnes ont dénoncé les crimes sionistes, exigé un cessez-le-feu immédiat et l’acheminement de l’aide humanitaire tout en condamnant la politique internationale du « deux poids, deux mesures ».
Lyes Saïdi
