Sifi Ghrieb place les préoccupations sociales au cœur de sa première activité à la tête de l’Exécutif : La rentrée scolaire comme priorité
Le Premier ministre par intérim, Sifi Ghrieb, imprime d’emblée une orientation résolument sociale à son action gouvernementale en consacrant sa première activité officielle aux préparatifs de la rentrée scolaire 2025-2026, signalant ainsi que la prise en charge des préoccupations des ménages algériens constituera l’axe central de sa démarche politique.
Après sa prise de fonctions jeudi 29 août en remplacement de Nadir Larbaoui, le nouveau locataire du Palais du Dr Saadane a organisé dimanche une réunion de travail consacrée à l’organisation de foires régionales et de points de vente des fournitures scolaires, démontrant que l’accompagnement des familles algériennes face aux défis de la rentrée scolaire figure parmi les urgences gouvernementales. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans l’application des hautes directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à assurer les meilleures conditions pour la prochaine rentrée scolaire fixée au 21 septembre prochain. L’approche adoptée révèle une volonté de répondre aux enjeux socio-économiques auxquels font face les ménages algériens à l’approche de chaque rentrée scolaire. Le premier ministre par intérim aréuni autour de la même table le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, le Directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement et le président du Conseil du renouveau économique algérien, le afin de garantir l’accessibilité économique des fournitures scolaires. La stratégie consiste à renforcer les efforts des opérateurs économiques pour fournir et commercialiser les fournitures scolaires à des prix préférentiels et accessibles aux citoyens, démontrant que l’État algérien privilégie une approche de régulation du marché plutôt qu’une simple logique d’assistance sociale.
Cette démarche gouvernementale s’inscrit dans une orientation globale qui se fixe comme priorité de prendre en charge les préoccupations des ménages algériens à la veille de la rentrée sociale, mais aussi dans le cadre de la consolidation du caractère social de l’Etat. Une attention particulière est d’ailleurs accordée, dans ce contexte, aux ménages vulnérables notamment via l’action du secteur de la solidarité nationale.
Un dispositif renforcé pour les ménages vulnérables
Dans ce sens, la ministre Soraya Mouloudji a confirmé que son secteur a pris toutes les dispositions nécessaires pour la rentrée scolaire 2025-2026, notamment à travers le renforcement du soutien social destiné aux familles démunies et aux catégories vulnérables.
L’ampleur de cet engagement se mesure à travers les chiffres révélés par la ministre lors de sa visite à Sidi Bel-Abbès. Le secteur de la solidarité prend en charge cette année la distribution de plus de 182.000 cartables au profit des enfants issus de familles à faible revenu dans les différentes wilayas du pays, dans le cadre du soutien de l’État à l’éducation afin de garantir l’égalité des chances. Cette opération s’inscrit dans une approche sociale globale visant à accompagner de manière efficace et durable les familles nécessiteuses, le ministère œuvrant en coordination avec les directions de l’action sociale et les structures locales pour assurer une distribution équitable et dans les délais requis.
Le volet financier de cet accompagnement révèle l’ampleur de l’investissement social consenti par l’État algérien. Le versement de la prime scolaire de solidarité destinée aux élèves issus de familles vulnérables a été achevé dans les délais impartis, bénéficiant à environ 3 millions d’élèves à l’échelle nationale pour un montant global de 17 milliards de dinars. Cette enveloppe budgétaire considérable témoigne de la priorité accordée par l’État à l’accompagnement des familles dans leur effort éducatif, confirmant que l’investissement dans le capital humain demeure au cœur des politiques publiques algériennes.
Ces mesures traduisent l’engagement de l’État, sous les orientations du président Tebboune, à accompagner les élèves de toutes les catégories sociales et à leur garantir les conditions nécessaires à une scolarisation dans les meilleures conditions, confirmant ainsi que l’Algérie fait de l’éducation inclusive un pilier fondamental de sa politique sociale et de son projet de développement national.
Malik Ameziane