Ghaza : 76 nouveaux martyrs en 24 heures
La machine de guerre sioniste poursuit son carnage implacable contre le peuple palestinien à Ghaza, faisant 76 nouveaux martyrs et 281 blessés supplémentaires au cours des dernières 24 heures selon le ministère de la Santé de l’enclave assiégée. Ce bilan dramatique porte le nombre total de Palestiniens assassinés depuis le 7 octobre 2023 à 63 633 morts et 160 914 blessés, des chiffres qui témoignent de l’ampleur de ce génocide en cours sous les yeux du monde entier. Parmi les crimes les plus révoltants commis par l’armée d’occupation, les attaques délibérées contre les civils palestiniens en quête d’aide humanitaire continuent de semer la terreur. Durant ces dernières 24 heures, 12 Palestiniens ont été tués et 90 autres blessés alors qu’ils attendaient simplement de recevoir une assistance vitale. Depuis le 27 mai, ces attaques systématiques contre les points de distribution d’aide, orchestrées conjointement par Israël et les États-Unis, ont coûté la vie à 2 306 Palestiniens et en ont blessé 16 929 autres. Cette stratégie d’affamement constitue une violation flagrante du droit international humanitaire et s’apparente à un crime contre l’humanité.
La famine imposée par le blocus israélien continue de faire des ravages particulièrement cruels parmi la population civile. Treize Palestiniens supplémentaires, dont trois enfants innocents, ont succombé à la malnutrition et à la faim au cours des dernières 24 heures. Depuis le début de cette agression génocidaire, 361 personnes dont 130 enfants ont perdu la vie à cause de la famine délibérément orchestrée par l’occupant sioniste. Ces morts par inanition s’ajoutent aux victimes directes des bombardements. L’Organisation des Nations Unies a officiellement déclaré la famine à Ghaza le 22 août dernier, confirmant ce que les Palestiniens dénoncent depuis des mois. Depuis cette déclaration, 83 Palestiniens dont 15 enfants ont trouvé la mort des suites de la malnutrition, révélant l’inefficacité criminelle de la communauté internationale face à cette tragédie annoncée. Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, organisme mandaté par l’ONU, a établi ce constat accablant qui expose la responsabilité collective des puissances mondiales dans cette catastrophe humanitaire.
Les bombardements aveugles de l’armée d’occupation israélienne ne connaissent aucun répit. À l’aube de ce mardi, dix Palestiniens ont été martyrisés dans de nouvelles attaques meurtrières. Neuf d’entre eux ont péri dans le bombardement d’un immeuble résidentiel situé rue Al-Qods à Tel al-Hawa, au sud de Ghaza, tandis qu’un autre civil a été assassiné par un drone près de l’école Halima al-Saadia. La violation du cessez-le-feu du 19 janvier par l’entité sioniste et la reprise des hostilités le 18 mars ont coûté la vie à 11 502 Palestiniens et fait 48 900 blessés supplémentaires. Ces chiffres illustrent parfaitement la mauvaise foi israélienne et son refus catégorique de respecter les accords internationaux lorsqu’ils ne servent pas ses intérêts expansionnistes. La communauté internationale demeure largement silencieuse face à ces violations répétées, alimentant le sentiment d’impunité.
Malgré ce contexte dramatique, la diplomatie palestinienne continue de porter l’espoir d’une reconnaissance internationale légitime. La ministre déléguée aux Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, a déclaré à Rome que la reconnaissance de l’État palestinien représente « une perspective d’avenir » pour le peuple palestinien. Cette reconnaissance, loin d’être symbolique selon elle, préserve la solution à deux États et envoie un message clair sur la nécessité d’un État palestinien vivant en paix et en sécurité.
Lyes Saïdi
