Aéroport d’Alger :Un parcours intelligent pour les passagers

L’aéroport international Houari Boumediene d’Alger s’apprête à abandonner définitivement le système d’empreintes digitales au profit de solutions numériques intelligentes. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a annoncé mardi cette mesure qui vise à fluidifier le trafic des passagers et moderniser les services aéroportuaires.

Lors d’une réunion de coordination présidée au Palais du Gouvernement, le ministre a souligné « la nécessité d’accélérer la cadence de réalisation des projets relatifs à la modernisation et au développement des services de l’aéroport international d’Alger », selon le communiqué officiel. Cette rencontre, organisée en présence de cadres centraux du ministère, s’inscrit dans le cadre de « l’évaluation de l’état d’avancement des travaux relatifs à la concrétisation d’une nouvelle vision pour le développement des services » de l’infrastructure aéroportuaire. La décision intervient après la présentation d’une vidéo de simulation comparative démontrant les avantages du parcours intelligent face au processus classique. L’exposé a révélé « le grand écart en termes de rapidité, de fluidité et d’efficacité » entre les deux systèmes, mettant en évidence « le besoin urgent d’adopter des solutions numériques modernes ». Le parcours traditionnel, incluant l’entrée, l’enregistrement, le contrôle et l’embarquement, présente des délais considérablement plus longs que son équivalent digitalisé. Face à ces constats, le ministre a insisté sur « la nécessité de remplacer le système d’empreintes par des solutions numériques et intelligentes pour éviter la surcharge et assurer la fluidité du trafic ». Cette modernisation s’accompagnera de « l’accélération de l’opération de modernisation, en élaborant un cahier des charges aboutissant à une contractualisation efficace, et assurant la rapidité de réalisation et la transparence dans l’exécution ». Le projet respectera scrupuleusement « les législations juridiques et réglementaires et les normes internationales » en vigueur dans le secteur aéroportuaire. Saïd Sayoud a également mis l’accent sur « l’importance de la coordination avec les différents acteurs au niveau de l’aéroport d’Alger, à commencer par les services de sécurité et les douanes et jusqu’à l’Etablissement de gestion des services aéroportuaires d’Alger (EGSA-Alger) ». Cette collaboration multi-institutionnelle vise à « atteindre les plus hauts niveaux d’efficacité et de performance » tout en permettant « d’accélérer le rythme d’exécution en adoptant des solutions techniques innovantes consacrant la transformation numérique des aéroports nationaux ». L’initiative s’inscrit dans une démarche globale de modernisation du transport aérien algérien.

Malik Ameziane