Économie

Sonatrach consolide sa position sur l’échiquier énergétique africain

Sonatrach consolide sa position sur l’échiquier énergétique africain en multipliant les rencontres stratégiques avec les principaux acteurs mondiaux du secteur. La compagnie nationale des hydrocarbures a participé à la cinquième édition de la Semaine africaine de l’énergie qui s’est tenue du 29 septembre au 3 octobre en cours au Centre international des conférences de la ville du Cap, en Afrique du Sud. Selon un communiqué de Sonatrach, cet événement international a réuni plus de 6000 participants incluant des responsables gouvernementaux de haut niveau, des dirigeants du secteur énergétique ainsi qu’un nombre important d’investisseurs venus d’Afrique et de diverses régions du monde. Les travaux se sont articulés autour du thème central intitulé « Investir dans les énergies africaines: permettre à l’Afrique de mener dans le domaine de l’énergie », mettant en lumière les opportunités d’investissement tout en accueillant un dialogue opérationnel destiné à mettre en valeur le potentiel considérable du secteur énergétique sur le continent. La délégation de Sonatrach, composée de cadres dirigeants du groupe, a activement participé aux discussions stratégiques. Le vice-président directeur général chargé du développement des affaires et du marketing figurait parmi les principaux intervenants lors d’une session stratégique intitulée « Libérer le potentiel énergétique de l’Algérie: priorités d’investissement pour 2025 et au-delà ». Dans son intervention visant à présenter l’Algérie comme destination d’investissement de premier plan capable d’attirer les capitaux au niveau mondial et de développer des partenariats fondés sur la création d’opportunités de coopération équilibrées, il a abordé des thématiques touchant à la feuille de route d’investissement de l’Algérie pour 2026, aux incitations réglementaires, tout en mettant en relief les opportunités d’investissement dans les domaines de l’exploration, du développement des infrastructures et des énergies renouvelables. En marge de cette manifestation, la délégation de Sonatrach a tenu un nombre important de réunions avec diverses entreprises africaines et internationales. Les représentants de Sonatrach ont rencontré des sociétés sud-africaines représentées par la société holding Voa Investments Holding, la compagnie Eskom Energy ainsi que la société mixte Lanzoblox. Ils ont également eu un entretien avec les représentants de la société Amat Global Resources de la République du Congo, en plus de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants de la République d’Angola. Selon le communiqué, ces rencontres visent à « consolider les relations qui lient Sonatrach aux entreprises africaines et à développer les opportunités de partenariat interafricain ». Sur un autre plan, la délégation de Sonatrach a rencontré les représentants de la compagnie norvégienne Equinor, de la société américaine Chevron et de la société japonaise Mitsui and Co. Le communiqué précise également que la délégation algérienne a mené des discussions avec l’institution américaine S&P Global spécialisée dans l’étude et l’analyse des informations financières, ainsi qu’avec la multinationale Wood Mackenzie, institution consultative spécialisée dans l’analyse des données. La participation de Sonatrach à cet événement s’inscrit dans la vision énergétique de l’Algérie et renforcera, selon le communiqué, « la position de l’Algérie en tant qu’acteur pivot dans l’industrie énergétique africaine, en plus de sa contribution à garantir la sécurité énergétique aux niveaux continental et mondial, à travers le tracé de nouveaux horizons pour les partenariats d’investissement avec les plus grandes sociétés internationales ». Le document souligne que cette présence reflète « l’engagement de l’Algérie à construire un modèle énergétique équilibré qui lie l’exploitation de ses ressources pétrolières et gazières au développement de solutions alternatives respectueuses de l’environnement, en préservant la cohérence entre les transformations mondiales et les objectifs de développement durable ».

Samira Ghrib

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