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Disparition et mort d’un enfant de 4 ans à Chlef : Une enquête ouverte

Le procureur de la République près le tribunal de Chlef a annoncé dimanche soir l’ouverture d’une enquête préliminaire suite à la découverte tragique d’un enfant disparu depuis plusieurs jours. L’affaire a bouleversé toute la région de Chorfa et mobilise désormais les services de la police judiciaire. Selon le communiqué du parquet, « le 07/10/2025, le nommé (T. M.) s’est présenté aux services de la Sûreté de la wilaya de Chlef pour signaler la disparition de son fils âgé de 4 ans ». Les autorités ont immédiatement déclenché le dispositif d’urgence. « Après l’activation du plan national d’alerte pour disparition et enlèvement d’enfants, outre l’intensification des recherches, l’enfant disparu a été retrouvé sans vie le 10/10/2025 », précise le ministère public. Pendant trois jours, les services de sécurité, épaulés par les habitants de la localité, ont ratissé les environs du domicile familial. Les parents du petit Abderrahmane avaient multiplié les appels à l’aide sur les réseaux sociaux, dans l’espoir de retrouver leur enfant. Le procureur indique que « le parquet s’est rendu sur les lieux, en présence du père de l’enfant, de la Police judiciaire et du médecin légiste ». Une enquête criminelle complète a été lancée. « Après identification de la victime, des prélèvements ont été effectués sur la scène du crime par la police scientifique, une autopsie a été pratiquée sur la dépouille et des échantillons biologiques ont été prélevés par le médecin légiste. Une enquête préliminaire a été ouverte afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire », détaille le communiqué. Les autorités judiciaires se montrent déterminées. « Des poursuites pénales strictes seront engagées afin d’identifier et de traduire en justice les auteurs de ce crime odieux, en mobilisant tous les moyens légaux », conclut le procureur de la République. Ce nouveau drame ravive les inquiétudes face à la multiplication des enlèvements d’enfants suivis de meurtres. En juin dernier, une collégienne de 12 ans, Maroua, avait été retrouvée morte à Constantine après un mois de disparition. Ces affaires alimentent régulièrement les appels à la réinstauration de la peine de mort, suspendue depuis 1993.

Malik Meziane

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