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Pour refléter les objectifs du Président Tebboune : Une croissance de plus de 15% du PIB d’ici à 2028

L’Algérie prévoit une progression remarquable de son Produit intérieur brut de 15,5% entre 2026 et 2028, avec un objectif ambitieux de près de 400 milliards de dollars d’ici 2027, selon les projections du Projet de loi de finances 2026 présenté mardi par le ministre des Finances Abdelkrim Bouzred devant la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale. En valeur courante, le PIB algérien devrait atteindre 41.878,3 milliards de dinars en 2026, avant de grimper à 45.018,4 milliards de dinars en 2027, puis 48.395,7 milliards de dinars en 2028. Cette trajectoire ascendante s’inscrit dans la vision du président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a réitéré son engagement de porter la richesse nationale à 400 milliards de dollars d’ici 2027, grâce à l’entrée en production de plusieurs grands projets structurants. Le cadrage macroéconomique du PLF 2026 table sur une croissance économique soutenue de 4,1% en 2026, suivie de 4,4% en 2027 et 4,5% en 2028. Pour l’année en cours, le gouvernement anticipe une croissance de 4,4%, légèrement inférieure aux 4,5% initialement prévus dans la loi de finances 2025. Cette dynamique positive reflète les performances attendues des secteurs hors hydrocarbures, qui constituent désormais le principal moteur de l’économie nationale. Le PIB hors hydrocarbures devrait connaître une progression encore plus spectaculaire, avoisinant 19% sur la période 2026-2028. Il passerait de 36.286,5 milliards de dinars en 2026 à 39.578,3 milliards de dinars en 2027, avant d’atteindre 43.117,8 milliards de dinars en 2028. La croissance économique hors pétrole et gaz devrait atteindre 4,9% en 2026, puis 5% en 2027 et se maintenir à ce taux en 2028. L’agriculture, pilier de la diversification économique, devrait enregistrer une croissance moyenne de 5,4% sur la période triennale, avec une valeur ajoutée en volume progressant de 6,2%. La production céréalière constitue l’un des indicateurs les plus prometteurs de cette transformation, avec un objectif record de 62 millions de quintaux en 2028, contre 44 millions de quintaux anticipés en 2026. Cette progression reflète les effets des réformes engagées, notamment le développement de filières stratégiques comme la céréaliculture, la production laitière et les viandes rouges.

Les grands projets structurants annoncés par le président Tebboune devraient contribuer significativement à cette croissance. L’exploitation des gisements de minerai de fer de Gara Djebilet et de phosphate de Bled el Hadba, la ferme géante de Balada pour la production de lait en poudre à Adrar, ainsi que la production de blé dur et de légumineuses avec le groupe italien BF à Timimoun représentent des investissements majeurs pour l’économie nationale.

Le secteur industriel devrait afficher une croissance de 6,2% en volume sur la période 2026-2028, tandis que la construction progresserait de 5,1%, portée par la relance des investissements et la poursuite des objectifs stratégiques en matière de logement. Les services devraient réaliser une croissance de 5%, soutenus par la diversification de l’économie et l’expansion de l’activité économique. Le PLF 2026 prévoit des dépenses budgétaires de 17.636,7 milliards de dinars en 2026, représentant 42% du PIB, avant de passer à 17.815,7 milliards de dinars en 2027 et 18.499,7 milliards de dinars en 2028. La masse salariale, incluant celle des établissements publics à caractère administratif, s’élève à 5.926 milliards de dinars en 2026, soit 33,6% du budget de l’État, tandis que les transferts sociaux avoisinent les 6.000 milliards de dinars. Les recettes budgétaires devraient s’établir à 8.009 milliards de dinars en 2026, puis augmenter à 8.187,2 milliards de dinars en 2027 et 8.412,7 milliards de dinars en 2028. La fiscalité ordinaire devrait progresser de 6,6% en moyenne annuelle, compensant la baisse des recettes fiscales pétrolières budgétisées, qui passeraient de 2.697,9 milliards de dinars en 2026 à 2.513,5 milliards de dinars en 2028. Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut reste fixé à 60 dollars, tandis que le prix de marché est estimé à 70 dollars.

Sabrina Aziouez

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