Constantine : 192 projets féminins validés par l’ANGEM
Depuis le début de l’année en cours, pas moins de 192 projets d’investissement initiés par des femmes rurales et des femmes au foyer ont été validés par le bureau local de l’ANGEM à Constantine.
La contribution des femmes rurales et des femmes au foyer constitue un apport important au développement économique local et national. L’Agence Nationale de Gestion du Microcrédit (ANGEM) œuvre concrètement sur le terrain pour mettre ce potentiel à profit. Ce mécanisme mis en place par l’État a permis aux femmes rurales et aux femmes au foyer de développer leurs capacités créatives et productives par la création de micro-entreprises. Depuis le début de l’année en cours, pas moins de 192 projets d’investissement initiés par des femmes rurales et des femmes au foyer ont été validés par le bureau local de l’ANGEM à Constantine. Parmi ces nouveaux projets, 87 ont déjà été financés et couvrent des domaines variés : l’élevage bovin et ovin, l’aviculture, la fabrication de pâtes et de gâteaux traditionnels, la couture, la broderie, l’apiculture et l’aquaculture. Pour les projets restants, les procédures administratives de financement sont toujours en cours de finalisation. À titre de comparaison, durant l’exercice 2024, 229 projets similaires ont été créés par des femmes rurales et des femmes au foyer, ce qui témoigne de l’engouement croissant pour l’entrepreneuriat féminin. Cet élan est le fruit d’un travail de proximité bien coordonné. Au cours de l’année, 24 sorties de sensibilisation ont été organisées pour inciter les femmes, notamment celles des zones rurales, à entreprendre. Des explications leur ont été fournies sur les facilités offertes par l’ANGEM, notamment sur les modalités de création d’un projet et les méthodes de gestion efficace d’une entreprise. Ces actions de proximité ont été menées cette année par l’ANGEM en coordination avec les services de la Direction de l’Action Sociale et de la Solidarité (DASS) et les Cellules de Proximité et de Solidarité (CPS) relevant de l’Agence de développement social (ADS). Offrir à ces femmes l’opportunité de créer leur propre entreprise, c’est leur ouvrir la voie vers un domaine d’activité adapté à leurs capacités. C’est aussi leur permettre de générer la valeur ajoutée indispensable au développement économique local, régional et national. À plus long terme, l’élargissement de ces projets devrait générer richesses et emplois. En attendant d’accueillir davantage de femmes rurales et de femmes au foyer au sein de ce mécanisme, rappelons que cette initiative s’inscrit dans l’exécution de la stratégie du ministère de l’Économie de la connaissance, des startups et des micro-entreprises, dont l’objectif principal est le développement de l’entrepreneuriat féminin à l’échelle locale et nationale.
Sofia Chahine