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Déficit en essence à Annaba : Une commission à la station Naftal d’El Hadjar

Suite à la détection d’un écart dans la quantité d’essence à la station « Naftal » d’El Hadjar, le ministère des Hydrocarbures a dépêché une commission de contrôle.

Selon la source qui a divulgué l’information, une commission de contrôle du ministère de tutelle, des Hydrocarbures et des Mines en l’occurrence, a tout récemment inspecté la quantité d’essence disponible dans l’une des stations-service publiques relevant de la société « Naftal » située à El Hadjar. À l’issue de cette opération de contrôle, il a été constaté, nous dit-on, la disparition d’une quantité de carburant d’une valeur d’environ 1 milliard de centimes. Les enquêtes menées par les membres de la commission de contrôle ont aussitôt dressé un bilan mentionnant la découverte de quantités manquantes. Des mesures judiciaires ont été prises à l’encontre du suspect qui n’est autre que le responsable de la station. Le suspect a été traduit hier devant la justice. Le mis en cause dans cette affaire est poursuivi pour diverses accusations, dont le délit d’abus de fonction et de détournement de fonds publics, ont fait savoir les mêmes sources. Selon les informations apportées par ces dernières, le prévenu est le premier responsable de la station d’essence. Or, devant le tribunal, le mis en cause a réfuté en bloc les charges retenues à son encontre. Plaidant pour sa défense qu’il n’était pas présent sur les lieux de la station le jour de la découverte du déficit de la quantité de carburant. Au-delà, l’accusé a déclaré avoir signalé l’incident après avoir découvert un défaut dans la pompe à essence. Mieux encore, l’homme a souligné dans sa défense qu’il avait passé 27 ans au service de « Naftal », jusqu’à ce qu’il soit désigné responsable de la station. L’accusé a attribué l’écart dans la quantité d’essence au niveau de la station aux travaux d’installation des réservoirs et de changement de canalisations, ce qui a provoqué une panne de la pompe et, selon ses déclarations, a entraîné la perte d’une quantité considérable de carburant.

Dans l’attente du verdict que devra prononcer le tribunal d’El Hadjar dans les prochains jours, il convient de noter que le chargé du contentieux de la société « Naftal », qui s’est constituée partie civile, a réclamé une indemnisation financière de 10 millions de dinars algériens. Alors que le représentant du ministère public a requis une peine de 5 ans, le mis en cause n’a pas cessé de plaider l’innocence.

Par ailleurs, et selon certaines indiscrétions, les quantités manquantes dans les cuves de la station auraient fait l’objet de ventes destinées à la contrebande. Surtout que ce combustible est chaque semaine saisi par les différents services de sécurité au niveau des frontières, en très grandes quantités.

Sofia Chahine

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