Batna : Renforcement du service de néphrologie
En réponse aux besoins pressants des malades, notamment ceux dépendant du service néphrologique de l’hôpital de Batna, ce dernier sera bientôt renforcé en matériel d’hémodialyse, apprend-on de source relevant de la DSP de la wilaya de Batna. Selon nos sources, de nouveaux équipements médicaux seront prochainement livrés aux services d’hémodialyse de plusieurs hôpitaux de la wilaya. Selon les détails apportés par notre source, ces nouveaux équipements comprennent deux stations de traitement de l’eau et quatre équipements avancés, qui seront utilisés pour la première fois dans la wilaya. Ils servent à déterminer le poids réel des patients à chaque séance de dialyse. Il s’agit d’équipements extrêmement nécessaires pour cette catégorie de malades. Ce renforcement du service de néphrologie traduit la volonté des responsables de ce secteur d’assurer une meilleure prise en charge des malades, notamment pour ceux souffrant d’insuffisance rénale et nécessitant des séances d’hémodialyse. Cette opération, selon nos sources, s’inscrit dans le cadre d’un programme sectoriel géré par la DSP, dont le but est d’améliorer les services de santé offerts aux patients, en particulier ceux des zones éparses ou rurales. Dans l’attente de l’arrivée de ces équipements vitaux pour les malades, on rappelle que le secteur de la santé de la wilaya de Batna a déjà été renforcé par l’acquisition de deux appareils d’hémodialyse qui ont été installés à l’Établissement Public Hospitalier (EPH) Ali Nemer de Merouana. Et ce, ont souligné les mêmes sources, suite aux recommandations du premier responsable de la wilaya qui, lors de sa visite inopinée au service de néphrologie dans cet établissement, a constaté plusieurs insuffisances. Suite à quoi, a précisé notre source, le même responsable a aussitôt ordonné aux responsables concernés de renforcer l’hôpital par de nouveaux équipements médicaux, notamment pour le service d’hémodialyse. Le wali a exigé, sans plus tarder selon notre source, l’acquisition urgente de deux (2) générateurs afin d’améliorer la qualité des soins et de répondre aux besoins pressants des malades souffrant d’insuffisance rénale. Suite à ces directives, la direction du secteur a procédé à l’achat et à l’installation de ces appareils en un temps record. Cette intervention rapide a suscité une grande satisfaction auprès des patients, qui bénéficient désormais de meilleures conditions de traitement, ainsi qu’auprès du personnel médical, qui dispose d’outils plus adaptés pour assurer une prise en charge optimale. Il est à souligner que les responsables du secteur de la santé à Batna ne ménagent aucun effort susceptible d’améliorer la prise en charge des malades. Dans ce contexte, nos sources ont fait savoir que des travaux sont en cours pour renforcer les polycliniques de la wilaya en divers équipements médicaux. Nos sources ont expliqué que jusqu’à la mise sous presse, plus de 11 polycliniques, notamment celles implantées dans des communes éloignées, ont bénéficié de cette opération, en précisant que les opérations d’approvisionnement se poursuivent conformément au calendrier arrêté par les services concernés. Ces équipements annoncés seront répartis entre les établissements de santé en fonction des besoins identifiés. Les procédures techniques liées à l’installation seront engagées dès leur réception. En attendant l’achèvement de cette opération d’envergure, il est important de rappeler que plusieurs polycliniques ont été renforcées en équipements médicaux, à l’image d’Arris, Inoughissen et Takout ou encore Achmoul et Ghessira, pour ne citer que ces établissements de santé qui ont été renforcés par des concentrateurs d’oxygène, des moniteurs de surveillance, des automates d’hématologie, des numériseurs de radiographie et des spectrophotomètres ainsi que des armoires médicales. Ces actions et bien d’autres sont à l’actif d’un programme qui s’inscrit dans la continuité des initiatives menées dans le secteur sanitaire de la wilaya de Batna, dont le premier souci est d’assurer une bonne prise en charge des malades, comme le prônent les pouvoirs publics.
Sofia Chahine
