Escalade des violations sionistes contre le peuple palestinien
La machine de répression de l’occupation sioniste ne connaît aucun répit. Ce lundi, les forces d’occupation ont multiplié les actes d’agression contre le peuple palestinien, de Ghaza à la Cisjordanie en passant par Al-Qods occupée, dans un mépris total du droit international et des conventions onusiennes. Dans un acte qualifié de violation flagrante par Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, la police sioniste a fait irruption au siège de l’agence onusienne à Al-Qods-Est, saisissant meubles, équipements informatiques et autres biens appartenant à l’organisation. Prétextant le non-paiement d’une taxe, l’entité sioniste bafoue ouvertement le droit international qui, selon la convention de 1946, exempte l’ONU et ses biens de toute imposition par les pays hôtes. Cette incursion survient après l’interdiction de l’UNRWA par l’occupation en janvier dernier, privant ainsi les réfugiés palestiniens des services essentiels de santé et d’éducation que l’agence leur fournit depuis 1949 dans toute la région.
En Cisjordanie, l’armée d’occupation a intensifié sa campagne de destruction systématique des infrastructures palestiniennes. À Ghaza, le bilan de l’agression génocidaire continue de s’alourdir de manière vertigineuse. Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé que le nombre de martyrs a atteint 70.365, tandis que 171.058 personnes ont été blessées depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023. La grande majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Au cours des dernières 24 heures, cinq nouveaux martyrs et onze blessés ont été transférés vers les hôpitaux, alors que de nombreux corps demeurent ensevelis sous les décombres, inaccessibles aux équipes de secours en raison de l’intensité des bombardements. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu en octobre dernier, 376 Palestiniens sont tombés en martyrs et 981 autres ont été blessés, preuve que l’agression ne s’est jamais réellement arrêtée. Les bombardements se poursuivent quotidiennement, comme en témoigne l’attaque contre une maison de la famille Al-Jarou dans la zone d’Al-Bassa, près de Deir al-Balah, qui a fait plusieurs blessés parmi les civils ce lundi. Les équipes de défense civile restent impuissantes face à l’ampleur de la catastrophe humanitaire.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou Al-Gheit, a lancé un appel pressant lors de la conférence générale de la FAO au Caire, exigeant la levée immédiate de toutes les restrictions imposées par l’occupation sur l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza. Il a dénoncé l’utilisation de la famine comme arme de guerre contre plus de deux millions de Palestiniens, qualifiant la situation de guerre d’extermination menée depuis deux ans. La destruction systématique des sources de production alimentaire vise, selon lui, à rendre le territoire inhabitable et à forcer les habitants à l’exode, constituant l’une des violations les plus graves du droit international humanitaire.
L.S.
