La supplique d’un bouchkara
« Lè quistion pour le moument pour nous en tant qu’èlgiriens, qu’est ce qou veu peuvez faire, est ce qou le problème d’intervention c’est-à-dire itrongère si le pays qui blouque ? On pout dépasser ça ! » Implorait, dans un piteux français, le président éjecté du SNAPAP, le pauvre Rachid Malaoui à l’assemblée nationale française pour intervenir militairement en Algérie. La France de Jean Moulin et qui a condamné les collabos doit être médusée. Ya bouchkara, tes maitres savent que l’Algérie de 2021 n’est pas celle de 1832. Ils savent que la nouvelle Algérie a ses enfants prêts à la défendre par le sang. Il n’y a que toi et tes semblables qui feignez de l’ignorer en espérant compter sur l’aide étrangère. Ya bouchkara, tu crois qu’avec ton français qui sent la merguez tu auras ta place parmi les Français portant la Particule et que tu travailleras dans l’administration, la leur ? Le pauvre, rêves toujours. « Aarbi, aarbi loukane hatta el colonel Bendaoud ! », tu serviras à peine tes maitres qui te réserveront le sort de tous les harkis. Vas-y donc demander à tous les supplétifs qui viennent d’être, soixante-sept ans plus tard « gratifiés » par une « caresse » de Manu. Une « caresse » dont même le loup de la Fable (Le Loup et le Chien) n’a pas voulu, préférant mourir de faim que d’être enchainé ! Laajeb !