Actualité

Tourisme Saharien : Des facilitations pour l’obtention des visas collectifs

La saison du tourisme saharien entamée ce mois d’octobre et qui s’étalera jusqu’au mois d’avril de l’année 2022 et l’importance accordée à cette activité dans le nouveau plan d’action du gouvernement dans la perspective de la diversification de l’économie nationale via notamment la baisse des tarifs des prestations hôtelières sont les principaux thèmes  abordés par le conseiller auprès du ministre du Tourisme, du travail familial et de l’artisanat, M. Mellouk Nabil. Ce responsable a expliqué que « le tourisme saharien détient la plus longue saison et reste toujours la destination préférée des touristes ». Et pour cause, cette destination recèle, M. Mellouk Nabil, de nombreux atouts. Il citera, à ce titre, le vaste territoire et la richesse du patrimoine qu’il couvre sur tout le long du Sahara algérien rend très riche l’offre touristique représentées notamment par les moyens d’hébergements ainsi que les produit du terroir à proposer,  tout en notant qu’« après deux années de crise sanitaire qui a grandement impacté les opérateurs activant dans le secteur, la priorité à présent consiste à leur donner les moyens d’attirer le plus grand nombre de touristes nationaux et étrangers ». A cet effet, le ministre du Tourisme a assuré que « le gouvernement donne la priorité au tourisme intérieur mais nous restons ouverts à l’apport des touristes étrangers. « Nous avons un plan d’action à l’horizon 2030 prévoyant d’intégrer de nombreux marchés touristiques dont notamment le  marché russe qui est actuellement très prometteur » a-t-il affirmé tout en soulignant que « comme première étape, nous avons, à l’occasion de l’ouverture de la saison touristique, commencé par organiser des visites au bénéfice des agences de voyages russes et des médias qui font la promotion du tourisme afin justement de leur faire découvrir la destination Algérie dont notamment le Sahara ».  S’imposant incontestablement dans la discussion, le chapitre des capacités d’accueil ont été abordé par M. Mellouk qui a d’ailleurs déploré l’insuffisance des moyens d’hébergement représentés par seulement 220 entreprises hôtelières dans le Sud du pays pour une capacité de 16 000 lits appelés à accueillir 25 000 touristes étrangers qui viennent annuellement mais qui devront considérablement  devenir plus nombreux avec le nouveau plan d’action. Un chiffre qui vient s’ajouter aux 200 000 touristes algériens dont une partie est amatrice de l’hébergement externe via des campements.  Abordant la réactivation du Conseil national du tourisme présidé par le premier ministre qui chapeaute plusieurs secteurs dans le commerce, la culture ou les douanes ainsi que sa première réunion attendue la fin de l’année, M. Mellouk a fait état de « la nécessité de l’investissement dans la réduction des prix du transport vers le Sud ». L’intégration du tourisme dans les efforts du développement économique, a-t-il expliqué, fait que les élus à tous les niveaux doivent considérer que l’investissement dans le tourisme est un chapitre important dans la gestion des collectivités locales. Un effort qui devra, ajoute M. Mellouk, concerner aussi la formation des ressources humaines tout en soulignant la qualité des formations offerts au niveau de l’institut spécialisé de la wilaya de Tizi-Ouzou et de Djelfa. Enfin, abordant les difficultés vécues par les 3000 agences de tourismes dont dispose l’Algérie durant la crise sanitaire et bien avant, M. Mellouk a listé une batterie de « mesures prises par le dernier conseil des ministres dont notamment les nouveaux échéanciers de paiement des cotisations et des facilités fiscales et des prêts  bancaires pour l’acquisition des véhicules de transports de touristes dans le Sud ainsi que des facilités dans l’obtention des visas collectifs pour les touristes étrangers ».

Akli Amor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *