Une attention particulière est accordée aux médias électroniques : Faire barrage à la désinformation
Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, a appelé jeudi, les syndicats de la corporation des journalistes, à accompagner la famille de la presse et à défendre ses droits, estimant primordial de «se conformer rigoureusement aux dispositions de la législation du travail et de promouvoir l’esprit du dialogue».
«J’appelle les syndicats professionnels à accompagner la famille de la presse et défendre ses droits, en veillant d’abord à les faire connaitre, puis en astreignant les employeurs à les respecter et enfin en préservant la dignité des journalistes », a indiqué le ministre de la Communication lors d’une rencontre qu’il a tenue avec l’Association des journalistes d’Alger, à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire du recouvrement de la souveraineté de la radio et la télévision nationale (RTA). Il affirmera dans ce sens que «l’inefficacité de certaines organisations syndicales et l’ignorance par les travailleurs, notamment novices, de leurs droits, a amené à une tragédie sociale, suite au licenciement des employés de plusieurs chaines privées, pour plusieurs raisons, notamment la faillite des propriétaires et les poursuites judiciaires engagées à l’encontre d’autres », rappelant «l’effort considérable » déployé par le ministère dont il a la charge pour « le recrutement des journalistes et professionnels qui travaillaient dans un cadre légal pour des chaines privées».
Le ministre de la Communication soulignera à ce propos, «l’impératif de se conformer rigoureusement aux dispositions de la loi régissant les relations de travail et de promouvoir l’esprit de dialogue et de concertation avec l’ensemble des concernés et parties prenantes dans un climat professionnel serein et concurrentiel », l’objectif dit-il «étant d’éviter tous types de violation et garantir un exercice libre et responsable de la profession». Il déplorera, également, « les dépassements» dont sont victimes des personnels et journalistes des chaines privées, à travers «l’attribution de maigres salaires et leur non déclaration auprès de la sécurité sociale, en les privant ainsi du droit à l’assurance et à la retraite», soulignant «l’ampleur de la souffrance sociale à laquelle sont confrontés ces journalistes, ce qui interpelle tout un chacun à les défendre en s’appuyant sur l’arsenal juridique régissant les relations de travail avec clarté et équité». Il indiquera dans le même ordre d’idée que «la presse en général et les médias électronique en particulier sont devenus, l’un des facteurs susceptibles de gagner la confiance du citoyen et de faire face aux campagnes de marchandage et de désinformation menées par les sites Web, hostiles à l’Algérie».
Le ministre de la Communication, précisera à ce sujet que «l’Etat attache une grande importance à ce type de média à travers les mesures de facilitations et d’incitations offertes aux propriétaires des sites d’information électronique, notamment l’adoption de déclaration, la mise à disposition de sièges, l’encouragement de paiement électronique et le bénéfice de la publicité publique, selon les conditions et modalités prévues par la loi», appelant les propriétaires des sites à «développer les modalités de coordination entre eux, afin d’améliorer leurs performances et d’assurer leur déploiement, notamment en gagnant la confiance des usagers étrangers», les exhortant à « trouver des sources de soutiens supplémentaires dans les limites de la législation et de la réglementation en vigueur ». Cela contribuerait, selon Amar Belhimer, à l’élargissement de l’opération de recrutement de façon à préserver les droits des travailleurs dans les sites électroniques.
Revenant sur le sujet relatif au recouvrement de la télévision et de la radio nationale, Belhimer considère cet anniversaire comme «une étape de l’alignement constant des médias aux cotés de la patrie, quels que soient les différends et les circonstances».
Boubekeur Amrani