Économie

Seconde phase du développement du complexe El-Hadjar : 25 milliards de dinars d’investissements

Une enveloppe de 25 milliards de dinars a été mobilisée pour les investissements entrant dans le cadre de la seconde phase du plan de développement du complexe sidérurgique d’El Hadjar. C’est ce qu’a indiqué, hier, le Directeur général de Sider El Hadjar Lotfi Kamal Manaa. « Le complexe est en train d’achever la deuxième phase du plan de développement et d’investissement avec une couverture financière estimée à 25 milliards de dinars»,aprécisé le responsable sur les ondes de la Radio algérienne.  Par ailleurs, le responsable de l’usine Sider a expliqué que la deuxième phase est réservée au développement technologique pour la production de produits finis tels que les bobines, ajoutant que la première phase de ce programme est quant à elle, réservée pour la matière première et le HF N°2 , pour lequel une enveloppe financière de l’ordre de  720 millions de dollars a été débloquée, environ 60 milliards de dinars, dont plus de la moitié a été consommée. En outre, le responsable du complexe El Hadjar Annabaa souligné quel’usine a commencé à se redresser grâce au soutien continu de l’Etat avec le début du remboursement de ses dettes, estimées à 23 milliards de dinars. Mais, cela n’empêchait la prise de certaines mesures pour mettre à jour le plan de développement afin d’augmenter le volume de production et d’améliorer la qualité et de diversifier les produits finis.« Nous misons sur les facteurs temps, la qualité et le coût en contrôlant le coût de production et en augmentant le taux d’intégration », a-t-il dit.  Il a souligné dans le même sillage que l’objectif de toutes ces opérations continues est d’atteindre un plafond de production d’environ 800.000 tonnes de fer et d’acier par an, « mais nous n’avons maintenant atteint que 60% de l’objectif tracé parce que nous subissons encore les séquelles de la pandémie de Coronavirus, durant laquelle, nous avons dû abandonner le travail principal de production d’acier pour produire de l’oxygène afin de nous engager dans le processus de production de cette substance, qui a été l’objet d’ une crise majeure dans notre pays », explique-t-il.

Évoquant l’augmentation des prix du fer, Lotfi Manaa a attribué la hausse des prix du fer sur le marché national à la hausse de la matière première à l’étranger similaire au charbon, de 300 dollars la tonne en février dernier à 650 dollars maintenant, ce qui a induit une hausse des coûts de production.

Rappelons que lors de sa dernière visite au complexe sidérurgique,le ministre de l’Industrie a loué les efforts des sidérurgistes et du staff dirigeant quant aux efforts déployés, pour redresser la barre au niveau du complexe. Il a tout de même appelé les métallurgistes à compter sur eux mêmes. Il a rappelé dans ce sens, que depuis sa création, le complexe d’El Hadjar a bénéficié d’un important soutien financier et d’un accompagnement des pouvoirs publics pour lui permettre de répondre à ses besoins nécessaires au renouvellement et à la réhabilitation des équipements, ainsi qu’à suivre le développement des systèmes de production, et à contribuer à faire face à la demande croissante de produits sidérurgiques sur le marché national.

Sofia Chahine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *