Économie

Une unité de fabrication d’équipements métalliques inaugurée : Sonatrach, fer de lance de l’intégration industrielle nationale

Une unité de fabrication d’équipements métalliques avec un taux d’intégration locale dépassant les 60 % a été inaugurée lundi par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab au niveau de la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), filiale de Sonatrach spécialisée dans les industries métalliques. 

Intervenant sur place Arkab a expliqué que cette inauguration entrait dans le cadre de « l’encouragement du contenu local au niveau de Sonatrach, d’autant qu’il sera procédé à la conception d’équipements métalliques en Algérie, à travers une cellule au sein de la filiale, qui fabriquera ces équipements pour les projets de Sonatrach qui les importait jusque là ». Une unité qui s’est par ailleurs «  lancée dans des projets très importants à grande valeur ajoutée, avec un taux d’intégration dépassant les 60%, qui encourage la fabrication en Algérie d’équipements de pointe et importants dans les projets de Sonatrach en amont, notamment à la découverte de nouveaux champs de pétrole et de gaz » a également précisé le ministre de l’Energie et des Mines qui était accompagné du président directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar. En fait, la capacité de production de cette société qui a réussi à acquérir un taux d’intégration très important a, selon ses responsables,  été augmentée de 400 tonnes annuellement avant 2017 à 4.000 tonnes annuellement, grâce à l’investissement de la GCB qui a dépassé 90 milliards de centimes, ces dernières années, en vue de développer l’unité et la doter en ateliers modernes. Par ailleurs, il est à rappeler que deux accords entre Sonatrach et sa société filiale ont été signés durant cette même cérémonie dont le premier  porte sur la fabrication de trente-huit unités de gares racleurs, avec utilisation des ressources internes du Groupe, en sus du tissu industriel national. Des stations qui seront, précisent les mêmes sources, utilisées dans tous les projets superficiels des hydrocarbures et dans les opérations de maintenance des pipelines. Le second  accord porte, quant à lui, sur la location et l’exploitation d’une EPE (Early production facility). A rappeler enfin que dans un communiqué publié hier, Sonatrach expliquait que ce projet permettra la réduction des dépenses du groupe pétrolier en devises grâce à l’encouragement du contenu local et l’augmentation du taux d’intégration national dans ses diverses activités. Des projets types qui  sont, ajoute le communiqué, « l’un des résultats du système de rationalisation des coûts de Sonatrach et de la politique du groupe visant à soutenir le tissu industriel local et à augmenter le taux d’intégration nationale dans les différentes activités du groupe afin de réduire les dépenses en devises fortes ». 

Kamel Nait Ameur

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