Fonds monétaire arabe : Une prévision de croissance de 4,5 % pour l’Algérie
Le quinzième rapport du Fondsmonétaire arabe table sur une croissance de 4,5% de l’économie algérienne durant l’année 2021. Les indicateurs des rédacteurs du rapport font ressortir en effet que de nombreux secteurs de l’économie algérienne ont connu un rebond à l’instar de l’industrie, du secteur du bâtiment, de la construction et des travaux publics, de l’irrigation , des services et de l’industrie pétrolière. Les investissements consentis dans le secteur de l’industrie pétrolière joints à la hausse des prix des hydrocarbures connus depuis les premiers mois de cette année figurent également parmi les facteurs ayant favorisé cette amélioration, selon le même rapport qui précise que ce rebond sera d’avantage conforté par l’avancement des opérations de vaccination contre le Covid 19. Une vaccination, ajoute-on, permettra ainsi la reprise totale de toutes les activités économiques.
En fait, les experts du Fondsmonétaire arabe ont, pour la réalisation de leur rapport annuel, épluché tous les côtés de l’économie algérienne qui connaît ce rebond, ajoutent-il, grâce notamment aux dernières réformes et restructurations effectuées dont les politiques d’aide et d’accompagnement ainsi que les programmes de relance économique. Le rapport cite dans ce sens le programme mis en place dans cette optique par la Banque d’Algérie visant le financement de ces programmes de relance initiés durant les deux dernières années. Un programme de financement qui se poursuivra jusqu’à la moitié de l’année prochaine’ précisent les rédacteurs du rapport.
Toujours en ce qui concerne les facteurs ayant favorisé ce rebond de l’économie algérienne, le FLA cite l’ouverture graduelle à l’international via les ports, les aéroports et tous les transports en général notamment après le recul de la pandémie du Covid 19 que l’Algérie a pu maîtriser grâce à la démarche adoptée.
Toutefois, les experts Fonds évoquent un ralentissement de la croissance durant l’année prochaine. Appelée en effet à se poursuivre durant toute l’année en cours, la croissance, prévoient-ils, va baisser pour s’établir à 2, 9 durant l’année 2022. Par contre, c’est la production pétrolière qui sera, selon les exports, en hausse relevée, expliquent-il, par la décision de la société pétrolière algérienne Sonatrach de porter à la hausse ses investissements qui atteindront 40 milliards de dollars dans les cinq prochaines années et de sa production en développant ses gisements.
Akli Amor