Campagne électorale : La place de l’élu et des jeunes mise en avant
A J – 10 de la date du scrutin, les chefs des partis politiques ont plaidé pour l’élargissement des pouvoirs des assemblées locales.C’est le cas de Tahar Ben Baibache, président d’El Fadjr El Jadid qui à partir de Ain Bessam dans la wilaya de Bouira, a estimé que « les assemblées communales et de wilaya, doivent jouir de prérogatives larges pour qu’elles puissent enclencher un véritable processus de développement socio économique à l’échelle locale ».
« Sans ces prérogatives absolues, les élus (locaux) ne pourront pas apporter un changement, les assemblées locales doivent être dotées d’un pouvoir qui leur permet d’opérer des réformes et de réaliser des projets », indique à ce propos Tahar Benbaibache.Le chef de file du parti du FLN, Abou El Fadhl Bâadji, estime quant à lui que « les prochaines élections consolideront le front intérieur de la stabilité du pays », expliquant que ce rendez vous électoral « participera amplement à la consolidation de l’Algérie sur la scène internationale et régionale ».Le premier responsable du RND Tayeb Zitouni, a plaidé à partir de M’sila en faveur « de la promulgation d’articles de loi dans le code de la commune et de wilayas, assurant la protection de l’élu local de toute sorte de pression et de toute espèce d’intimidation adoptées par certaines daïras au niveau des administrations locales ».Il indiquera dans le même contexte que « parallèlement à l’immunité dont jouit le député, l’Algérie est également obligée d’en faire autant pour l’élu local qui est la première base de la relance économique au niveau local ». Et d’ajouter que « cette immunité permet la libération de l’initiative personnelle pouvant mener vers une meilleure gestion de la part de l’élu local ».
Le président de Jil Jadid Sofiane Djilali, a affirmé au Forum du quotidien El Moudjahid que son parti « est porteur d’un projet de société qui va s’appuyer sur vision et globale qui commence de l’Algérie profonde pour atteindre les grandes villes à travers un programme national pouvant participer à la construction d’une Algérie forte et productrice ».
Il indiquera dans le même ordre d’idée que son parti « structuré dans plusieurs wilayas du pays, s’est basé par rapport à ces élections, sur la campagne de proximité favorisant la communication directe avec les citoyens dans les communes enclavées en écoutant les préoccupations de leurs habitants », précisant que « les meetings populaires demandent d’énormes moyens que le parti ne possèdent pas faute d’aides de toutes les parties ».Sofiane Djilali a toutefois insisté sur le rôle « important des communes » pour atteindre le développement et répondre aux aspirations des citoyens en adoptant une orientation économique basée sur des moyens locaux notamment dans le secteur de l’agriculture et de l’investissement.Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a appelé à partir d’Alger à « la généralisation urgente de la langue arabe à travers toutes les daïras et la révision des contrats commerciaux qui lie l’Algérie avec la France» considérant une telle démarche « comme un premier pas pour sortir du diktat de la France ».
Quant au vice président du Mouvement El Islah, Fayçal Boussdraya, celui-ci a estimé dans son meeting de Tiaret que « l’ouverture des espaces aux jeunes pour postuler aux postes d’élus locaux est une opportunité à exploiter pour concrétiser le changement pour l’édification de la nouvelle Algérie ».
IdirYaghmoracen
