Économie

Industrie : Levée des contraintes pour 500 projets

Le Directeur général de la gestion du secteur public marchand (DGGSPM), Hocine Bendiff a affirmé hier que les contraintes bureaucratiques avaient été levées sur plus de 500 projets dans un laps de temps d’une semaine à travers plusieurs wilayas du pays, et ce dans les domaines des industries de transformation agroalimentaire, d’électroménagers et de travaux publics et de bâtiment, dont la valeur globale est estimée 900 milliards DA.

La conférence nationale sur la relance de l’industrie nationale aura répondu à toutes les interrogations qui traversent les différents milieux économique et sociale par les thèmes traités durant les quatre ateliers qui se sont tenus sous la houlette du président de la république Abdelmadjid Tebboune, a estimé hier le Directeur général du secteur public commercial au niveau du ministère de l’Industrie, Hocine Bendiff. Invité à s’exprimer sur les ondes de la radio algérienne, le même responsable soulignera que « cette manifestation a réussi à réunir tous les intervenants dans le secteur industriel et économique en général ». Des intervenant convaincu que leur secteur industriel pourra jouer son rôle important, pour peu que les énormes moyens et atouts dont dispose l’Algérie soient pleinement mobilisés en levant notamment les obstacles qui freinent leur exploitation, ajoute-t-il soulignant à cet effet d’ailleurs le rôle important que va jouer le guichet unique pour booster l’investissement en levant toutes les entraves bureaucratiques.

Évoquant la décision du président de la République de lever les entraves bureaucratiques qui freinent la réalisation de 581 dossiers d’investissements capables de créer quelques 75.000 postes d’emploi, le responsable ministère de l’Industrie a expliqué que « ces investissements sont répartis sur tout le territoire national dont l’Est, le Centre essentiellement et le Sud. Ils concernent notamment les industries de transformation agroalimentaire, l’électroménager, les travaux publics et la construction ». Des projets d’investissement, précise-t-il, qui mobilisent une enveloppe financière globale de 900 milliards de dinars et qui démarreront dans un avenir très proche.

Soulignant, par ailleurs, la volonté affichée par les pouvoirs publics de doter le pays d’une industrie très forte reposant notamment sur des groupements industriels, M. Bendiff a fait remarquer que « cet objectif ne peut être atteint sans régler définitivement le problème du foncier, précisant que ce chapitre, de son côté, ne peut retrouver une bonne gestion que via une agence indépendante qui prenne en charge tous le dossiers y afférents avec toute la transparence requise ».  Il dira par ailleurs que « pour libérer les initiatives, la dépénalisation de l’acte de gestion est une décision très pertinente ».

Enfin, le Directeur général de la gestion du secteur public marchand insistera sur « la nécessité de redynamiser le rôle des banques et des sociétés d’assurance ainsi que le rôle de la bourse dans l’optique de relever le rôle de l’industrie dans le Produit intérieur brut  (PIB) en innovant notamment dans le financement des projets d’investissement ». 

Par ailleurs, le responsable a évoqué l’ouverture des capitaux des entreprises publiques qui est « stratégique pour l’Etat » pour assurer les fonds nécessaires. Cette démarche est à même de renforcer le partenariat public-privé, a-t-il estimé. Au sujet de la révision du cahier de charges de l’importation des véhicules, le responsable a affirmé que « toutes les questions liées à l’octroi de licences d’importation seront résolues après la révision du cahier des charges de cette activité ».

Kamel Nait Ameur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *