Deux banques publiques sont concernées : 5 entreprises feront leur entrée en bourse en 2022
Le Directeur général de la Bourse d’Alger a plaidé, hier, dpour l’introduction de plus d’entreprises, y compris les banquesla Bourse.
Lors d’une intervention sur les ondes de la Radio algérienne, Yazid Benmouhoub aa précisé dans ce sens que l’activité boursière est totalement adaptée aux principes de la finance islamique. Et d’ajouter que la Bourse verra l’entrée des banques qui bénéficient grâce l’article 157 de la loi de finance 2022 qui les autorisent à aller en bourse sans l’accord préalable du Gouverneur de la banque d’Algérie. « La loi de finances 2022, dans son article 157, a levé un verrou qui figurait dans la loi sur la monnaie et le crédit et qui permet désormais l’introduction en bourse d’une banque ou d’un établissement financier sans l’accord préalable du Gouverneur de la Banque d’Algérie », indique Yazid Benmouhoub. « Nous considérons cette mesure comme un coup de starter, un signal fort, de la part des autorités pour encourager toutes les entreprises à venir en Bourse », poursuit le DG de la Bourse. Toujours au chapitre des arguments, M. Benmouhoub dira que l’entrée en bourse implique l’obligation de transparence dans la gestion financière des entreprises. Un autre gage qui vient renforcer la lutte contre la corruption en plus du fait, ajoute-t-il, que la bourse soit un autre moyen de financement des projets et des entreprises en plus des banques.
Benmouhoub n’a pas manqué de faire savoir qu' »au moins 4 à 5 entreprises pourraient éventuellement faire leur entrée en Bourse en 2022″ outre « quelques sociétés privées issues de l’ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, ANADE actuellement, Ndlr) se préparent aussi à adhérer à la Bourse ». L’activité boursière concernera aussi, les Start-up qui verront, ajoute-t-il, les 65 projets financés par le Fonds spécial « Algeria Startup Fund » (ASF) depuis sa création en octobre 2020 intégrer le marché boursier dédié à ce genre d’entreprises qui est en préparation et qui pourrait être effectif d’ici trois à quatre années.
Ainsi, pour le directeur général de la bourse d’Alger, cette activité rémunératrice et conforme aux règles de la Charia, « constitue un excellent facteur d’inclusion financière ». Outre le fait qu’elle soit une obligation de transparence et un devoir de transmettre l’ensemble des informations financières, pour permettre aux investisseurs d’acheter des actions, donc la décision d’investissement repose sur la transparence », le même responsable dira que celle-ci peut gêner certains chefs d’entreprises qui peuvent y voir un frein. Elle peut cependant, ajoute-t-il, constituer « une carte à jouer pour aller vers le marché international » et réaliser les objectifs d’augmentation des exportations tracés dans le plan du Gouvernement grâce à l’image meilleure que procure « la cotation en Bourse comme une entreprise transparente où il y a de la bonne gouvernance ».
Kamel Nait Ameur