Muet depuis 11 matchs : Bounedjah perd la boussole
Il faut remonter au 3 novembre dernier pour trouver les traces d’une réalisation avec la formation d’Al Sadd.
L’inquiétude concernant la stérilité offensive du de Baghdad Bounedjah s’accentue. Pour le 11e match de suite, ils est resté muet. Titulaire pour le déplacement d’Al Sadd SC chez Al-Gharafa en Qatar Stars League (QSL) samedi, l’Algérien a disputé 81 minutes sans trouver la faille. André Ayew, son remplaçant, s’est fendu d’un doublé. L’inquiétude concernant la stérilité offensive du Dz s’accentue. Dans moins de deux mois, l’équipe nationale disputera une capitale double-confrontation face au Cameroun. Ce duel comptera pour une place en Coupe du Monde 2022 au Qatar. Sur les 6 dernières sorties avec l’EN, Baghdad Bounedjah n’a jamais pu trouver la faille ni délivrer une passe décisive. Une statistique préoccupante. Surtout que le sélectionneur Djamel Belmadi lui a inlassablement renouvelé la confiance sur cette période. Pour se maintenir à flot, il soignait son capital confiance avec Al Sadd, son club. Chose qu’il ne fait plus depuis un moment. Il faut remonter au 03 novembre dernier pour trouver les traces d’une réalisation avec la formation de Doha. C’était lors du nul (3-3) contre Al-Duhail SC en championnat. Un ratio en régression avec la sélection. Depuis, plus rien. 11 apparitions sans trouver le chemin des filets. Le tout en compilant certains ratés qui reflètent le manque de confiance de l’Algérien depuis un certain temps. On ne sait plus ce qui est arrivé à un avant-centre qui avait le meilleur ratio en sélection rien qu’au début de l’année 2021. Avec les Verts, il est passé de 0.49 but/match à 0.42, ce qui représente une régression significative. Que cache cette panne soudaine ? On ne le sait pas trop. Mais le blocage, manifestement psychologique, a été brusque pour l’ex-sociétaire de l’ES Sahel qui jouissait d’une finition clinique pendant longtemps. Une qualité qui a fait de l’Oranais le choix numéro 1 de Belmadi à la pointe de l’attaque des Verts. Sa faculté à presser et jouer en déviation lui ont valu de l’indulgence. Toutefois, cette panne de buts avérée devrait lui valoir un déclassement dans la hiérarchie. Peut-être que cela lui servira d’électrochoc tant il a longtemps paru intouchable.
R. S.
