Annaba : Les zones d’ombre toujours dans l’ombre

Après les sorties d’inspection et de suivi des différents projets de développement dédiés aux 110 zones d’ombre que compte la wilaya d’Annaba, place aux bilans.

Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, enchaîne les réunions avec son staff pour faire le point sur les différents projets de développement dans les zones dites déshéritées, notamment en ce qui concerne les actions d’urgence à prendre pour de prise en charge de leurs besoins en matière, entre autres, d’alimentation en électricité et gaz, d’éclairage public, réalisation et réhabilitation de tronçons routiers, de cantines scolaires etc. Signalons qu’enveloppe financière de plus de 1,3 milliard DA a été octroyée au titre de l’exercice 2021 pour le financement de 159 opérations de développement sur un total de 320 dédiées aux zones éparses. Ces dernières, réparties sur l’ensemble du territoire de la wilaya, ont tout de même bénéficié d’une répartition équitable des programmes de développement. On dénombre à ce titre 40 opérations concernant la réalisation et la réhabilitation de tronçons routiers, 59 pourl’approvisionnement en eau potable, 25 en ce qui concerne le raccordement au réseau d’électricité tandis que le reste des opérations porte sur l’amélioration des conditions de scolarisation, la réalisation de stades de proximité et d’espaces pour jeunes et l’aménagement de réseaux d’assainissement entre autres. Bon nombre de localités enclavées relevant de plusieurs communes d’Annaba ont bénéficié d’opérations de raccordement aux réseaux de gaz et d’électricité outre le renforcement du ramassage et cantines scolaires. Si le défi a été relevé pour les bourgades et localités reculées de plusieurs communes, telle que Chetaïbi, Seraïdi, El Eulma et Aïn El Berda où, plus de 80% des projets de développement ont été achevés et d’autres en voie de l’être, ce n’est pas le cas pour certaines autres zones enclavées, dans d’autres communes. Situation qualifiée, à moult reprises, d’inadmissibles, par le wali d’Annaba. Ce responsable qui, depuis le lancement de ce programme de développement multiplie les sorties d’inspection, lesquelles pour la plupart, comportent des réserves, en raison des travaux qui traînent notamment. À priori cet état de fait est dû aux exigences du wali qui veille à ce que les travaux de réalisation répondent aux normes de réalisation, avec le respect des délais de livraison. Après plusieurs sorties d’inspection et surtout de suivi, le premier responsable de la wilaya d’Annaba enchaîne les réunions avec son exécutif, sur l’avancement des programmes de développement dans les zones d’ombre et dans les communes dont-elles relèvent. Pour le wali d’Annaba, le droit à l’erreur n’est pas toléré, surtout que la wilaya d’Annaba se place en pole position en matière d’exécution du programme de développement des zones d’ombre. 

Sofia Chahine