Droit du peuple sahraoui à l’autodétermination : Le Conseil de sécurité appelé à accélérer le processus
L’Afrique du Sud et le Mozambique ont exhorté vendredi le Conseil de sécurité des Nations unies à accélérer le processus à même de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la visite de travail du président mozambicain, Filipe Nyusi, en Afrique du Sud, les deux pays ont « exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à accélérer le processus vers la réalisation du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ». Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc. En décembre 2016, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a conclu que le Sahara occidental est un territoire « séparé » et « distinct » de celui du Maroc. Par ailleurs, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré lors d’une rencontre avec son homologue mozambicain, à l’occasion de la troisième Commission binationale Afrique du Sud-Mozambique, tenue à Pretoria, que « les deux pays partagent une vision commune sur les questions de paix, de stabilité, de développement économique, d’intégration régionale et continentale ». « Nous entreprenons des programmes pour promouvoir le développement des jeunes, l’autonomisation des femmes, la réduction de la pauvreté et la création d’emplois », a-t-il dit, notant que ce sont là quelques-unes des mesures concrètes prises afin de réaliser la vision de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).
APS