Économie

Conférence africaine des startups : Tebboune souligne l’importance d’un écosystème favorable aux start-ups

Le président de la République a souligné, dans un message adressé aux participants à la Conférence africaine des startups, le rôlede l’entrepreneuriat et de l’innovation dans la relance des économies africaines et traduire les potentialités de croissance en opportunités pour résoudre les problématiques de l’emploi en Afrique.

La première édition de la Conférence africaine des startups s’est ouverte hier à Alger avec la participation de près d’une vingtaine de pays africain. L’objectif est de se pencher sur les moyens et voies de développement des start-ups africaines, notamment en favorisant l’accès aux financements, au regard du potentiel du continent en la matière, de même qu’il s’agit d’instaurer une dynamique de coopération entre écosystèmes d’innovation dans le continent africain. Dans ce sens, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a souligné dans un message, lu en son nom par le Premier ministre Aïmène Benabderrahmane que l’orientation vers l’entrepreneuriat innovant est « une priorité pour résoudre la problématique de l’emploi et le lancement d’une réflexion autour de politiques publiques appuyant les startup ».Les défis de développement dans le continent sont nombreux et « requièrent la création de mécanismes permettant de hisser l’Afrique au niveau de la compétitivité économique à travers une approche reposant sur le renforcement du rôle des startup au sein des économies des Etats africains ayant prouvé leur efficacité dans la réalisation du développement durable », a souligné le Président Tebboune.Le Président de la République a fait observer que la majorité des entreprises et des grandes compagnies qui génèrent des recettes importantes ont démarré sous forme de startup dans un environnement encourageant l’entrepreneuriat et la concurrence, un écosystème qui attire les entrepreneurs, les soutient financièrement et leur ouvre l’horizon pour transformer les idées innovantes en projets productifs absorbant le chômage et générant de la richesse.Sur cette base, poursuit le Président Tebboune, « il importe d’intégrer les concepts de startup, de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans les systèmes économiques de nos Etat africains compte tenu des capacités avérées de la jeunesse africaine, grâce au développement du niveau d’enseignement et la facilité d’accès à l’information et à la connaissance ».

Le Chef de l’État a appelé les participants à examiner cette initiative lancée en Algérie et à en faire « un rendez-vous périodique » qui reflète l’intégration à l’économie mondiale contemporaine et ancre les valeurs africaines de solidarité et de coopération pour contribuer ainsi à l’appui nécessaire aux startups en Afrique.

Passer à la fabrication locale de puces électroniques

Notons que lors de cette rencontre, le programme national de développement des start-ups a été mis en avant. Dans ce sens,  Aïmene Benabderrahmane a indiqué, à l’ouverture d’une exposition sur les startup organisée en marge de la conférence,que l’Algérie avait franchi de grands pas dans le cadre de la stratégie du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour le développement des startup, avec comme objectif un million de porteurs de projet pour 2023.

Après avoir écouté les différents exposés et préoccupations des gérants de ces entreprises, le Premier ministre a appelé les jeunes algériens à adhérer davantage à cette stratégie.Par ailleurs,  M. Benabderrahmane a appelé ces entreprises à relever le défis de la fabrication locale des puces électroniques relatives aux pièces d’identité biométrique et de l’élargissement des projets de services qui font la promotion du tourisme, notamment saharien.Le Premier ministre a donné des instructions à l’effet d’accélérer le traitement des dossiers au niveau du Fonds algérien des startup permettant à ces dernières d’accéder aux sources de financement.A ce propos, M. Benabderrahmane a souligné que le portefeuille de gestion des fonds d’investissement locaux, doté de 58 milliards de dinars, à raison d’un milliard DA pour chaque wilaya était à même de renforcer la capacité du fonds à financer le plus grand nombre possible de start-up.Mettant en avant l’impératif de basculer de la gestion purement administrative à la gestion économique, le Premier ministre a insisté sur « l’importance de suivre des approches économiques et financières en matière de gestion des startup ». 

Chokri Hafed

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