Mohamed Abdellah, Benchama Abdelkrim et Riahi Malik jugés hier : Des peines allant de 3 à 5 ans de prisons ferme requises
Le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger a requis hier une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de 300.000 DA à l’encontre de l’ancien gendarme Mohamed Abdallah dans un second procès. Notons que l’accusé avait été condamné dimanche à 6 ans de prison par la même juridiction.
Une peine de trois ans de prison ferme assortie d’une amende de 300.000 DA a également été requise à l’encontre des accusés Benchama Abdelkrim et Riahi Malik. Ces trois individus sont, eux aussi, accusés d’appartenance à un groupe terroriste qui commet des actes attentatoires à la sûreté de l’Etat et à l’unité nationale et financement d’un groupe terroriste qui commet des actes attentatoires à la sûreté de l’Etat. Mohamed Abdellah a été extradé le mois d’août dernier d’Espagne suite à un mandat d’arrêt international lancé à son encontre par la Justice algérienne. Il a été mis sous mandat de dépôt à la prison militaire de Blida. Poursuivi pour ses publications et diffusion d’informations mensongères et distribution de tracts attentatoires à l’intérêt national, appartenance à un groupe terroriste qui commet des actes attentatoires à la sûreté de l’Etat et à l’unité nationale et financement d’un groupe terroriste, Mohamed Abdellah a été jugé et condamné, dans une première affaire, à une peine de 06 années prison ferme. Il a été également cité dans des affaires liées au terrorisme au même titre que plusieurs autres membres de l’organisation terroriste de Rachad, dont plusieurs sont fuite. Il s’agit de Hichem Aboud, Mohamed-Larbi Zitout et Amir Boukhors, dit «Amir DZ » et Mohamed Benhalima.Ces dernier sont accusés, eux aussi, de terrorisme et atteinte aux intérêts du pays. Notons que Mohamed Benhalima a été interpellé au Portugal et remis aux autorités espagnoles, en attendant son extradition suite à un mandat d’arrêt international lancé à son encontre par la Justice algérienne pour les mêmes chefs d’accusations contre ses complices de Rachad, organisation terroriste née des cendres du parti dissous. Dans toutes ces affaires, les citant nominativement, les mis en cause agissaient, dans leur majorité, à travers des applications internet en distillant des fausses informations contre les institutions de la République. D’ailleurs, Mohamed Abdellah a été cité dans trois affaires en instruction judiciaire auprès de la section de lutte antiterroriste et du crime transfrontalier de Sidi M’hamed. Il est également cité dans l’affaire Pion-Pion dz, portant sur un projet de déstabilisation du pays via les réseaux sociaux, en plus du fait d’être financé de l’étranger. Les investigations ont abouti à l’arrestation de 10 autres individus qui ont été identifiées parmi lesquels 6 individus se sont installés à l’étranger. Les mis en cause sont poursuivis d’atteinte à l’intégrité nationale, transferts financiers illicites, diffusion de publications portant atteinte aux institutions de l’État, attroupement non autorisé, détention de stupéfiants pour consommation, infraction à la législation et à la réglementation relatives aux mouvements de capitaux de et vers l’étranger. Cette enquête, qui a été traitée par la division centre de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger, a abouti à l’établissement des rapports liant les mis en cause. En plus des financements douteux, l’enquête a révélé les «appels» effectués entre des individus et leurs activités hostiles à l’Algérie.
Salim Abdenour