Les disciples dépassent leurs maitres
« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ». Une phrase célèbre d’Antoine Laurent de Lavoisier que la Issaba a fait sienne devise. Elle a compris qu’elle ne peut disparaitre comme ça et qu’elle peut encore frayer et perdurer longtemps. Comme un saumon, elle remonte les cours d’eau. Il lui suffit juste de s’acclimater avec l’air du temps. Cela semble d’ailleurs lui réussir. Du système du défunt colonel Fawzi, elle prendra le pire pour faire main basse sur les médias qu’elle terrasse et assassine à travers la manne publicitaire de l’Etat. La même harde, devenue experte en montage de chaines télé pro 5eme mandat, s’infiltrera et s’incruste jusque dans les entrailles du pouvoir. Elle sème à tous vents ses peaux de bananes et réussira à s’engouffrer dans tout ce qui rapporte. De la pub, à la spéculation, à l’importation, à l’agriculture et le business des produits alimentaires, elle plantera ses griffes pour soumettre tout à la rareté jusqu’à créer la pénurie. La Issaba est là. Elle est partout. Elle se reproduit comme ces Gremlins sous l’effet de l’eau et elle se venge contre tous ceux qui ont « osé » empêché le règne de leur maitre déchu. Et de pâles et grossières imitations de Saïd, il en pullule. La Issaba reprend ses forces. Elle s’enrichit et devient plus puissante, aussi puissante même que ses maitres à l’ombre. Les disciples auront dépassé leurs maitres