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Le 5 juillet célébré dans un contexte favorable à un grand rassemblement national : Le prélude d’une nouvelle ère

L’Algérie nouvelle doit être fondée sur des principes qui font d’elle un Etat fort. Un Etat qui puise sa force dans sa confiance à l’égard de sa jeunesse et de son instinct patriotique et son attachement aux valeurs défendues par les martyres.

La célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale se veut le un prélude d’une nouvelle ère politique pour le pays. Le 5 juillet porte en lui la symbolique de l’indépendance et de la fête de la jeunesse. Cette jeunesse qui a été presque marginalisée de la scène politique par les pouvoirs précédents, constitue aujourd’hui la pierre angulaire de tout processus du changement et de transformation sociétale vers des horizons teintés d’ouverture démocratique, de liberté et de justice sociale.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lancé une initiative de la « main tendue » et du rassemblement national. C’est une démarche louable, mais cette initiative doit être corroborée par des mesures concrètes à même de lui permettre de se cristalliser et créer le consensus tant attendu par tout le spectre politique national.

L’initiative du Président vient dans un contexte qui pourrait être adéquat et propice pour aller de l’avant et tourner une fois pour toutes la page d’un statu quo hérité de la période où le pouvoir de l’oligarchie et de la compradore faisait et défaisait le champ politique et ses succédanés.

Le 5-Juillet de cette année est vue comme une lueur d’espoir pour inaugurer l’étape de la reconstruction nationale où la jeunesse et les forces vives de la Patrie seront le bouclier et le viatique de cette œuvre patriotique de redressement du pays.

Le geste fort qui pourrait débloquer la situation politique, c’est bien la libération des détenus d’opinion qui ne se sont pas impliqués dans des actes qui portaient atteinte à l’unité nationale et à la stabilité du pays et de ses institutions. Ce geste donnera à la symbolique du 5-Juillet un sens méritoire et historique.

L’Algérie nouvelle doit être fondée sur des principes qui font d’elle un Etat fort. Un Etat qui puise sa force dans sa confiance à l’égard de sa jeunesse et de son instinct patriotique et son attachement aux valeurs défendues par les martyres.

La reconstruction ne pourrait se faire dans un climat délétère et une ambiance hostile qui profite aux manipulateurs et aux professionnels de la propagande nuisible et perfide à l’encontre de l’Etat national et ses institutions.  L’Algérie est face à son destin, le contexte régional et international se compliquent davantage pour l’ensemble des États souverains soucieux de la préservation de leur indépendance et souveraineté chèrement acquises.

Le renforcement du front interne et la concrétisation de l’initiative de la « main tendue » et du rassemblement national passe inexorablement par la mise en place d’une démarche qui donne des garanties à même de réaliser ce projet que l’ensemble de la classe politique et la dynamique de la société civile adhèrent corps et âme.

Les garanties sont une sorte de compromis qui dégage une dynamique politique du dialogue serein et intrinsèque dans la perspective de baliser le terrain politique et s’orienter vers les grands défis du développement national et la relance économique tant attendue.

Les observateurs voient en la date symbole du 5 juillet une nouvelle étape cruciale qui rompra une fois pour toutes avec les pratiques du passé qui ont mené le pays à l’impasse et à la crise profonde dont les conséquences se font sentir avec acuité jusqu’à maintenant.

L’Algérie est en mesure de réaliser son « miracle » économique et s’imposer en tant qu’Etat-pivot de premier ordre. Il suffit de redonner confiance à la jeunesse algérienne et créer les conditions en mesure de permettre à l’éclosion du potentiel créatif et laisser libre court à l’imaginaire collectif de s’initier dans l’épopée de la reconstruction nationale et l’élan de l’édification de la nation avec comme matrice, démocratie et justice sociale.

Rachid Nassouti

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