Programme de développement dans les mines et les hydrocarbures : 40.000 emplois seront créés à moyen terme
Le secteur de l’énergie et des mines est aujourd’hui, plus que jamais, la locomotive de la croissance et de l’emploi.
Les grands projets structurants et les programmes de développement projetés dans les secteurs des hydrocarbures et des mines contribueront certes au renforcement des capacité financières du pays, mais ils auront surtout un impact sur le marché de l’emploi.
Ainsi, pas moins de 40.000 emplois seront créés dans le secteur de l’énergie et des mines à moyen terme. C’est à l’occasion du 12ème congrès de la Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la chimie (FATPMC) ouvert dimanche à Skikda que le Secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a mis en avant tout potentiel emploi des grands projets du secteur à moyen terme. Il est utile de rappeler dans ce contexte que le département de Mohamed Arkab a mis en place un important programme de développement du secteur minier, lequel s’appuie sur la promotion de l’investissement privé dans le secteur des mines et carrières, mais aussi et surtout de grands projets structurants pour valoriser le potentiel de l’Algérie en terres rares et contribuer à la diversification économique du pays. Il s’agit particulièrement de l’exploitation des mines de fer de Ghar Djebilet à Tindouf, du Projet phosphate intégré à l’Est du pays et de l’exploitation des mines de zinc d’Oued Amizour à Béjaïa. Dans le domaine des hydrocarbures, Sonatrach a mobilisé un programme d’investissement de 40 milliards de dollars d’ici 2024 pour développer l’amont pétro-gazier et consolider les réserves et les capacités de production, mais aussi pour le développement de la pétrochimie et valoriser les hydrocarbures produits. Des projets à l’impact économique et financier certain, mais aussi potentiel emploi sans égal. C’est dans ce contexte que Abdelkrim Aouissi a indiqué que le secteur « œuvre à créer plus de 40.000 emplois à moyen terme ».Ce nombre « important » de postes de travail devra être généré grâce aux nouveaux projets en cours de réalisation particulièrement dans les filières des mines et de la pétrochimie, a précisé ce même responsable à l’APS.Le même cadre a rappelé que le nombre de travailleurs du secteur de l’énergie et des mines a atteint en juillet 2022 plus de 300.000 et les effectifs du secteur progressent annuellement de 1,5 %.Il a affirmé que le secteur accorde une grande importance au développement des ressources humaines par la formation continue et l’accompagnement des travailleurs dans leur processus professionnel par le biais des établissements et instituts de formation relevant du secteur à travers le pays.
Le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines a évoqué les efforts de l’Etat pour développer le secteur par l’intégration de la transition énergétique parmi les priorités, le recours aux énergies renouvelables et la rationalisation de la consommation énergétique pour préserver ses ressources aux générations futures et parvenir à un développement durable compatible avec les engagements internationaux du pays.
Samira Ghrib