Un arrêté a été signé : L’université s’ouvre à la formation continue des personnels des entreprises
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a signé un arrêté définissant les conditions et modalités d’organisation de la formation continue au sein des établissements de l’enseignement supérieur en vue d’appuyer les réformes visant à assurer l’ouverture de l’Université sur son environnement socio-économique, a indiqué, hier, un communiqué du ministère.L’arrêté se veut « le premier encadrement organisationnel de l’activité de formation professionnelle au sein des établissements du secteur et tend à appuyer les réformes introduites au système national d’enseignement supérieur, notamment en ce qui concerne le renforcement de l’ouverture de l’Université sur son environnement socio-économique et la consécration de son image en tant qu’institution sociétale », ajoute le document.L’arrêt ministériel vise « à concrétiser l’idée de formation à vie en présentiel ou à distance en faveur de tous les citoyens désirant améliorer ou renouveler leurs connaissances, de leurs propres initiatives ou en tant qu’employés de certains établissements ou instances publiques ou privées », précise le document.L’arrêté en question « confère une flexibilité à l’activité de formation, à travers l’introduction de la formation continue dispensée en trois modes, à savoir une formation continue diplômante en faveur des étudiants n’ayant pas fini leurs études universitaires, sanctionnée par un diplôme de l’enseignement supérieur, une formation continue qualifiante visant à renforcer et à améliorer les compétences professionnelles, outre une formation continue en cycles courts destinée à actualiser, à développer voire à approfondir les connaissances des stagiaires », selon le même source.Ainsi, les établissements de l’enseignement supérieur procèderont « à élaborer des offres de formation répondant à ce mode de formation, en attendant l’ouverture des inscriptions en deux sessions au titre de la même année universitaire, via une plateforme numérique qui sera réservée à cet effet », conclut le document.
APS