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Thème d’un séminaire international : Les libertés fondamentales à l’ère du numérique en débat

Les libertés individuelles et collectives et les droits fondamentaux des citoyens à l’ère du numérique ont été au cœur d’un séminaire international tenu le 20 et le 21 du mois en cours à l’Université Abbas Laghrour de Khenchela. Une rencontre qui a permis aux participants de se pencher sur la nécessité d’adapter le corpus juridique algérien aux avancées technologiques en matière de communication et d’information en vu de garantir les libertés et les droits fondamentaux des citoyens et ce en adéquation avec le contexte actuel du pays et à travers le monde. Au total, 78 contributions scientifiques, à l’échelle nationale et internationale, ont été retenues par la commission chargée de l’organisation de cette rencontre internationale.

Ces publications scientifiques se sont penchées sur les problématiques posées par cette thématique relative aux avancées technologiques et les menaces qu’elles représentent sur les libertés individuelles, mais aussi sur les démarches à entreprendre afin de faire face à ces défis et tirer le meilleur du progrès technologique en vue de promouvoir une société meilleure, respectueuse des libertés fondamentales des citoyens. D’autres publications scientifiques se sont penchées sur des lectures et interprétations des textes juridiques dans le sillage du développement technologique tout en émettant des recommandations visant à élever le degré de conscience chez l’individu notamment en ce qui concerne les dangers que représentent ces avancées technologiques si ces dernières n’induisent pas une évolution et une adaptation des textes juridiques du pays, garantissant les droits et les libertés des citoyens. Parallèlement à cela, les participants ontde la manière d’établir des analogies juridiques au plan international, régional et interne. Notons que plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre, à l’image du doyen de la faculté des sciences juridiques de l’université Britannique des Emirats Arabes Unis, le vice-doyen du Centre arabe de la recherche en sciences juridiques, les membres du Conseil arabe des ministres de la justice de la Ligue Arabe ainsi que le conseiller juridique de l’université du Qatar.

B. A.

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