Mohamed VI atteint de sarcoïdose et d’arythmie cardiaque : Avec un roi malade, le Maroc s’enfonce dans la crise
La monarchie marocaine vit une crise politique latente. Les apparitions du roi en public se font de plus en plus rares, alors qu’il a passé 200 jours à l’étranger l’année dernière, pour des soins ou « pour se reposer » affirme-t-on du côté du palais royal. Le Makhzen a d’ailleurs voulu faire un coup de com il y a quelques jours pour faire croire que le « Maroc va bien » et qui’il « avance ». Il a fait sortir le monarque sur le perron du palais pour présenter une soit-disant « voiture 100% marocaine », qui est en réalité conçue en Italie et fabriquée en France ! Le fait est que la seule chose qui aura retenu l’attention au cours de cette mascarade, c’est bien l’état de santé du roi apparu très amaigri et pal, car rongé par la maladie. Car, il semblerait que Mohamed VI soit atteint de « sarcoïdose et d’arythmie cardiaque ». C’est du moins ce que rapporte la presse française. Il semblait faible, somnolent et son apparence de grabataire contredit les justifications avancées par ses services, qui attribuaient son état de santé au manque de sommeil affirme-t-on. «Mohammed VI est apparu en public transformé. Le roi du Maroc n’a plus le physique rond et l’embonpoint qui le caractérisaient. Le souverain, âgé de 59 ans, affichait un visage beaucoup plus mince et avait l’air plutôt pâle. Un changement physique significatif», rapporte le journal français La Dépêche. «Amaigri, méconnaissable», écrit également le journal français Midi Libre, qui explique dans un article que la sarcoïdose, la maladie qui ronge Mohammed VI, «enflamme les cellules et altère les fonctions des organes, en particulier les poumons». Cette maladie pourrait être fatale pour le souverain marocain, d’autant plus qu’il souffre également d’une maladie cardiaque.
Or, la sarcoïdose est loin d’être une maladie bénigne. Elle atteint les organes, le plus souvent poumons. Dans les cas les plus grave, ce sont les reins ou encore le cœur, comme cela semble être le cas pour le monarque chérifien, qui sont atteint.
En tout état de cause, et quel que soit le mal qui ronge le maître du Makhzen, le pronostic est loin d’être rassurant pour le régime marocain, car les jours du monarque semblent comptés. Une situation qui aggrave les dissensions au sein palais royal et prédit une crise politique majeure dans un future proche. Une crise qui se greffe aux graves problèmes économiques et sociaux dans lequel patauge le Maroc. Le pays traverse l’une des plus grandes crises de son histoire. Sur le plan social, la cherté de la vie et la flambée du chômage constituent une véritable poudrière qui peut se transformer d’un moment à l’autre en une explosion. Sur le plan politique, le Makhzen est fortement contesté à l’intérieur, notamment en raison de sa honteuse normalisation avec l’entité sioniste, continue à perdre de sa crédibilité sur la scène internationale en raison de sa colonisation du Sahara occidental, de l’affaire Pegasus ainsi que des affaires de corruption à grande échelle impliquant des parlementaires européens.
Hocine Fadheli