Profession…mendiant
Il y a vraiment foule…de mendiants dans les rues d’Alger. J’avais même cru croiser quelque « Roms » et autres « gitans » trainer le long de Didouche, la rue d’Isly et à travers les terrasses de café à…tendre la main. Ils sont des dizaines de gosses, de grosses, de jeunes filles, de femmes, et des vieux, mais surtout des couples à faire la manche. Les couples, ah ça, c’est le must, c’est même la mode ! On peut même dire que la palme revient aux jeunes hommes accompagnés de leurs « femmes ». Ces couples avec et sans enfants squattant les rues à quémander, c’est la nouvelle tendance en vogue. On se « marie », on prend l’argent que l’État offre sous forme d’allocation de chômage et on squatte la rue en dépit de la loi qui interdit la mendicité. Il suffit juste de dire la phrase magique « Ya el moum’nine aawnouna » et bien exhiber femme et enfants et le tour est joué ! J’imagine qu’à la lecture de ces lignes certains vont penser que je suis un sans cœur, grand bien leur fasse mais ils doivent se rappeler que l’Etat subvient bien aux besoins de ces gens à travers l’allocation de chômage et celle de solidarité pour préserver la dignité des citoyens. Car je crois bien qu’il s’agit d’un problème de dignité et qu’ils refusent surtout de s’aider préférant le gain facile garanti par la mendicité qui s’est mue en profession et attendent que le ciel les aide en jouant sur les sentiments des autres qui sont peut-être moins lotis…