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Agressions sionistes à Ghaza et en Cisjordanie occupée : La communauté internationale a échoué 

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a affirmé hier que l’échec de la communauté internationale ne se limite pas désormais seulement à l’incapacité de mettre fin à l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, mais inclut également son impuissance à forcer l’occupant à lever les restrictions imposées aux citoyens en Cisjordanie occupée.Dans un communiqué relayé par l’agence de presse Wafa, la diplomatie palestinienne a indiqué que l’acharnement de l’entité sioniste « ne se limite pas à l’agression militaire, mais aussi à sa volonté délibérée de transformer Ghaza, la Cisjordanie et El Qods-est en des lieux invivables ». 

Dans ce sens, le ministère a rappelé que l’occupation imposait une longue série de punitions collectives à tous les civils palestiniens sans défense, citant les exécutions collectives, la démolition de maisons, la saisie de terres, la construction de nouvelles colonies, ainsi que l’installation de centaines de points de contrôle fixes et mobiles sur les principaux tronçons routiers et aux entrées de chaque ville, village et camp.  Il a souligné, à ce sujet, que « cette politique brutale s’inscrit dans le cadre de la punition collective contre les citoyens, du mépris de leur vie et du ciblage des enfants ».

Notons que le Secrétaire général de l’ONU a dressé hier un constat accablant de l’action des instances multilatérales, et particulièrement le Conseil de sécurité plus que jamais divisé dans un monde qui se dirige, dit-il, vers le chaos. Antonio Guterres a déploré les divisions sans précédent du Conseil de sécurité incapable d’agir face aux « conflits terribles » qui se multiplient. « Des gouvernements ignorent et sapent les principes mêmes dumultilatéralisme, sans rendre de comptes. Le Conseil de sécurité, principal outil pour la paix mondiale, est dans l’impasse en raison des fissures géopolitiques », a-t-il lancé en présentant devant l’Assemblée générale ses priorités pour 2024. « Ce n’est pas la première fois que le Conseil est divisé. Mais c’est la pire. Le dysfonctionnement actuel est plus profond et plus dangereux. », a-t-il soutenu.  Ainsi, « lors de la Guerre froide, des mécanismes bien établis ont aidé à gérer les relations entre superpuissances », a-t-il noté. Mais « dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, de tels mécanismes sont absents. Notre monde entre dans une ère de chaos ».

S’attardant spécifiquement sur l’agression sioniste contre la Palestine, il a mis en garde contre un éventuel assaut terrestre sioniste à Rafah, où s’entassent des centaines de milliers de Palestiniens déplacés dans le sud de la bande de Ghaza, à la frontière avec l’Egypte. »Une telle action augmenterait de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire, avec des conséquences régionales incalculables », a-t-il insisté, réclamant notamment à nouveau un « cessez-le-feu-humanitaire immédiat ». »En parallèle à la prolifération des conflits, les besoins humanitaires mondiaux sont à un niveau record, mais les financements ne suivent pas », a-t-il encore déploré.

R.N.

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