Le génocide se poursuit à Ghaza
Les forces d’occupation israéliennes traque les civils palestiniens où qu’ils soient à Ghaza. Au-delà des bombardements permanents qui n’épargnent même les tentes des réfugiés et des tirs de snipers, l’armée d’occupation traque désormais les survivants dans les points de distribution de l’aide humanitaire. Les Nations unies ont recensé au moins une quinzaine d’attaques sionistes contre les Palestiniens qui attendent l’aide, alors que les autorités palestiniennes évoquent au moins 400 morts dans ces attaques.
L’entité sioniste affiche son total mépris du droit international voire de tout sens moral et d’humanité. Les crimes commis depuis le 7 octobre à Ghaza dépasse de par leur nature, leur dimension et leur intensité ce qui les médias ont qualifié d’abord de « riposte », puis de punition collective où même de « vengeance ». C’est une entreprise génocidaire, une épuration ethnique, sans autre objectif que l’extermination du peuple palestinien. Un objectif confirmé par les crimes récents commis les forces d’occupation à Ghaza. Au-delà des bombardements permanents qui n’épargnent même les tentes des réfugiés et des tirs de snipers, l’armée d’occupation traque désormais les survivants dans les points de distribution de l’aide humanitaire. Les Nations unies ont recensé au moins une quinzaine d’attaques sionistes contre les Palestiniens qui attendent l’aide
Les autorités palestiniennes ont indiqué hier dans un communiqué que ces attaques ont fait au moins 400 morts et 1300 blessés. La même source a précisé que « ce nombre de martyrs et de blessés a été enregistré particulièrement au cours des attaques de l’armée sioniste contre les rassemblements de Palestiniens au rond-point de Koweït et dans la rue Al-Rachid, à l’ouest de Ghaza ». Et d’ajouter que « l’entité sioniste persiste à cibler ceux qui cherchent à survivre et qu’elle intensifie sa politique visant à affamer les habitants dans la bande de Ghaza, notamment dans le nord qui souffre d’une véritable famine, suite à un manque quasi total de produits de base ». Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que l’entité sioniste avait interdit l’entrée de fournitures vitales à Ghaza. Dans un message publié lundi sur la plateforme « X », Lazzarini a déclaré que l’entité sioniste « avait interdit l’entrée d’une aide essentielle et avait renvoyé un camion qui contenait des fournitures médicales ». Il a expliqué que « la liste comprend des matériaux de base et vitaux, notamment des médicaments anesthésiants, des lampes solaires, des ciseaux médicaux, des bouteilles d’oxygène, des ventilateurs, des médicaments contre le cancer et des fournitures de maternité ». Lazzarini a souligné que le processus permettant le passage des fournitures humanitaires et la livraison des matériaux de base et vitaux « doit être facilité et accéléré ». « La vie de deux millions de personnes en dépend, et il n’y a pas de temps
à perdre », a-t-il ajouté. C’est dans ce contexte qu’un bateau chargé de vivres a quitté Chypre hier pour la bande de Ghaza, dans l’objectif de faire parvenir de l’aide humanitaire dans l’enclave assiégée par la mer. Or, dans ce contexte où l’occupation fait tout pour empêcher l’aide de parvenir aux civils et affame la population, l’ONU affiche des doutes et craint que cela ne soit pas suffisant. L’inquiétude des acteurs onusiens est clairement affichée et ont déclaré qu’en dépit du début du mois sacré de Ramadhan dans le monde, les abus sionistes contre les civils palestiniens se poursuivent à Ghaza et les attaques de missiles continuent de ravager la région et l’aide humanitaire se fait de plus en plus rare.
A travers la plateforme «X», le directeur général de l’organisation des Nations Unies pour la santé (OMS),Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré hier lundi que l’OMS et ses partenaires ont achevé leurs opérations dans les hôpitaux Al-Ahli Arab et Al-Sahaba, dans le nord de Ghaza. Il a ajouté que «les deux hôpitaux travaillent avec une capacité limitée et ne disposent pas de nourriture, de carburant, de personnel spécialisé, de produits anesthésiants, d’antibiotiques et d’équipements pour ajuster les tests à l’intérieur du corps».
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a souligné qu’aucun enfant au monde ne devrait être privé des services de base, même en période des guerres, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza où les enfants palestiniens sont privés d’aide humanitaire et meurent de la malnutrition du fait de l’agression sioniste sauvage en cours depuis le 7 octobre. «Le coût de cette violence pour les enfants et leurs communautés à Ghaza sera supporté pour les générations à venir», a prévenu l’Unicef.
Aucune trêve en vue
La situation est aggravée par la poursuite des bombardements et des attaques sionistes qui ciblent toutes les zones de Ghaza sans exception. Ainsi, ses dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dans de nouveaux bombardements sionistes terrestres, maritimes et aériens contre diverses zones de la bande de Ghaza, au 158e jour de l’agression sur l’enclave palestinienne, a rapporté hierl’agence de presse Wafa..Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne s’est alourdi lundi à 31.112 martyrs et 72.760 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé, alors que les perspectives d’un accord sur une trêve s’éloignent. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, principal médiateur entre l’entité sioniste et le mouvement de résistance palestinienne Hamas a déclaré que les parties ne sont pas proches de conclure un accord de cessez-le-feu. Le Qatar « garde espoir » que les armes se taisent et espère toujours parvenir à un cessez-le-feu permanent dans l’enclave palestinienne, et non à une trêve de courte durée, a ajouté Madjed al Ansari pendant une conférence de presse à Doha.
Lyes Saidi