Économie

L’industrie électrique algérienne veut s’exporter en Afrique de l’Ouest

Le Cluster industriel électrique d’Algérie (CIEL) s’apprête à marquer sa présence au 9e Forum de l’Autorité de régulation de l’énergie territoriale de l’Afrique de l’Ouest (ARREC) à Accra, Ghana, les 24 et 25 juillet. Cette participation stratégique s’inscrit dans une démarche ambitieuse de l’Algérie pour conquérir les marchés ouest-africains et notamment dans le secteur électrique. Bachir Djilani Kobibi, Président du CIEL, souligne d’ailleurs l’importance de cette plateforme pour mettre en valeur les capacités considérables de l’Algérie dans l’industrie électrique. L’objectif est clair : explorer et saisir les opportunités de coopération dans divers domaines, allant des équipements aux technologies, en passant par l’installation, la gestion, et la sécurisation des infrastructures électriques. « Cette manifestation économique est considérée comme importante pour le Cluster industriel électrique de l’Algérie, en raison des discussions sur les mécanismes visant à encourager les investissements dans le domaine des infrastructures transfrontalières d’énergie électrique, les mécanismes de sécurisation du financement, la levée des obstacles et le respect des accords liés au marché de l’énergie territorial », a ajouté le même responsable.

Cette offensive commerciale s’appuie sur l’expertise reconnue de l’Algérie en matière de production électrique. Le CIEL ambitionne non seulement de partager son savoir-faire, mais aussi d’intégrer cet organisme régional clé, se positionnant ainsi comme un acteur continental majeur.  Les récentes conventions signées par le CIEL avec l’ARREC et une association professionnelle béninoise témoignent de cette stratégie d’expansion. L’Algérie cherche à renforcer ses liens économiques et commerciaux dans la région, avec pour objectif ultime de devenir un fournisseur incontournable d’équipements et d’expertise dans le secteur électrique ouest-africain. Lors de ce Forum, 4 ateliers seront organisés sur les règles du libre marché et des échanges dans le domaine de l’énergie électrique, les défis et opportunités du commerce territorial de l’électricité, les politiques nationales et leur rôle dans la création d’un marché territorial compétitif, les innovations technologiques et le développement de l’infrastructure d’une assurance énergétique subventionnée.

Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de l’Algérie, qui vise à diversifier son économie et à s’imposer comme un partenaire de choix pour le développement des infrastructures énergétiques en Afrique de l’Ouest.

Sabrina Aziouez

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