Hachichi : « Sonatrach s’inscrit dans un avenir énergétique durable »
Le premier responsable du groupe Sonatrach a souligné que stratégie climatique du groupe est basée notamment sur la poursuite et le renforcement de ses engagements en faveur d’un avenir énergétique durable et responsable.
Le groupe Sonatrach a accordé, en tant qu’acteur principal dans le secteur de l’énergie et locomotive de l’économie nationale, un grand intérêt aux questions climatiques et à la réduction des effets du gaz du carbone sur l’environnement. C’est ce qu’a affirmé Rachid Hachichi, PDG du groupe Sonatrach dans un article consacré à la stratégie de son groupe dans le domaine de l’environnement publié, hier, par le journal électronique attaqa.net
Le premier responsable du groupe Sonatrach a souligné que cette stratégie est basée notamment sur la poursuite et le renforcement de ses engagements en faveur d’un avenir énergétique durable et responsable, qui vise la réalisation un équilibre entre les émissions des gaz et leur absorption à travers les filtres du carbone durant la deuxième moitié du siècle, citant au passage les progrès réalisés concrètement dans ses actions quotidiennes en faveur du climat à travers essentiellement une importante réduction de l’émission des gaz torchés et ce conformément à ses engagements internationaux contractés en 2018 notamment dans le cadre de l’initiative « zéro brulure routinière » à l’horizon 2030, lancée par la Banque mondiale.
Plus explicite, Rachid Hachichi a ajouté : « nous travaillons dans un cadre général basé sur la bonne gouvernance afin d’assurer une bonne exécution de nos différentes actions », indiquant que le groupe Sonatrach s’appuie principalement sur trois axes essentiels à savoir l’investissement, le renforcement de ses capacités et le transfert technologique.
Continuant sur sa lancée, le patron de ce groupe a annoncé que sa compagnie a adoptée un processus pragmatique graduel et durable avec des objectifs bien définis afin de relever le défi du climat, expliquant que la stratégie environnementale de Sonatrach s’appuie sur plusieurs mesures et accorde un intérêt particulier aux acquis immédiats notamment la réduction des gaz torchés et l’émission du gaz de méthane dont elle compte réduire leurs émissions à des niveaux proche de zéro à l’horizon 2030.
Last but not least, le groupe Sonatrach vise, selon le même responsable, la réalisation de la transition énergétique et l’augmentation du niveau d’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays ainsi que le développement de nouveaux secteurs tels que l’hydrogène vert.
En parallèle, le groupe Sonatrach s’est engagé, selon Rachid Hachichi, pour la hausse du niveau de l’efficacité énergétique dans l’ensemble de ses installations et ce en s’appuyant sur le programme de précision énergétique global qui a été mis en œuvre en 2017.
Concernant les émetteurs du gaz de carbone, le PDG du groupe Sonatrach a révélé que sa compagnie est entrain de développer un programme ambitieux de reboisement en sus de l’examen des solutions technologiques les plus sécurisés et plus efficaces pour le stockage du carbone. A cela s’ajoute, le renforcement et le développement de la coopération avec ses partenaires afin de promouvoir les meilleures pratiques et l’échange d’expériences pour faire aux défis du changement climatique.
A cet effet, le groupe Sonatrach veille, également, sur l’adaptation de son organisation à travers le développement de son système de management et d’évaluation en intégrant la dimension « climat » dans l’évaluation de ses managers.
Par ailleurs, Abdelkrim Ouamer, directeur central HSE (hygiène, sécurité et environnement) du groupe Sonatrach a annoncé, hier sur les ondes de la radio nationale, que Sonatrach, en partenariat avec la direction générale des forêts (DGF), va lancer un projet pilote visant la plantation de 10 millions d’arbustes sur une superficie comprise entre 10.000 et 13.000 hectares, visant à réduire l’empreinte carbone, expliquant que ce projet pilote s’inscrit dans le cadre de la stratégie climatique de Sonatrach, qui prévoit à terme la plantation de plus de 420 millions d’arbres sur 560.000 hectares, avec un budget estimé à un (1) milliard de dollars. Une étude de faisabilité sera conduite par la DGF pour identifier les essences d’arbres appropriées et sélectionner les sites de plantation au sein du domaine forestier national. Une partie de ce projet pilote sera intégrée au programme de relance du barrage vert, a précisé M. Ouamer. Le projet de plantation de plus de 400 millions d’arbustes vise également à créer des emplois, dira-t-il, ajoutant que ce projet a une dimension environnementale, en visant à réduire les impacts des activités énergétiques sur l’environnement et à bénéficier des crédits carbones disponibles pour soutenir de telles initiatives.
Hakim Aomar
