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Des attaques sionistes ciblent un marché et une école: Le massacre se poursuit à Ghaza

Les forces d’occupation sionistes poursuivent leurs massacres à Ghaza en toute impunité et ont pris pour cible hier une école abritant des déplacés ainsi qu’un marché. Des attaques qui reflètent le ciblage systématique des civiles.

Les forces d’occupation ont commis un nouveau massacre, en bombardant une école abritant des personnes déplacées. Selon les médias, 10 Palestiniens sont morts en martyrs et d’autres ont été blessés dans cette attaque contre l’école Mustafa Hafez, située dans le quartier d’Al-Rimal à l’ouest de la ville de Ghaza. Les bombardements ont provoqué l’effondrement d’un des bâtiments scolaires qui abritait environ 700 personnes déplacées, dont la plupart étaient des enfants et des femmes. Il s’agit de la huitième école accueillant des personnes déplacées à être la cible de l’armée sioniste depuis le début du mois d’août. Auparavant, sept autres écoles avaient déjà été bombardées au cours des dix premiers jours d’août, faisant plus de 179 martyrs palestiniens, dont des enfants et des femmes, et causant des centaines de blessés. Le plus grand massacre du mois d’août s’est produit lorsque l’armée sioniste a pris pour cible l’école Al-Tabaeen, dans le centre de Ghaza, le 10 août, tuant plus de 100 Palestiniens et en blessant des dizaines, dont des enfants et des femmes.

Par ailleurs, neuf Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dans un bombardement sioniste sur le marché central bondé de la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, rapportent des médias. Une source médicale citée par des médias a déclaré que « 9 Palestiniens, dont une femme et deux filles, ont été tués et d’autres ont été blessés dans un nouveau massacre contre le marché central de Deir al-Balah ». Selon des médias, le marché de Deir al-Balah était bondé de monde, et à côté se trouve un arrêt de transport de passagers vers la région d’Al-Mawassi, à l’ouest de la ville de Khan Yunis, au sud de Ghaza.  Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 40 173 martyrs et 92 857 blessés depuis le 7 octobre 2023. Selon les autorités palestiniennes de la Santé, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 nouveaux massacres au cours des dernières 24 heures, faisant 34 martyrs supplémentaires et 114 blessés. Les autorités palestiniennes de la Santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, mais que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne, entraînant des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent. Lors de cette nouvelle attaque, un journaliste palestinien, Hamza Mourtaja, a été tué par l’armée sioniste. Son décès porte à 170 le nombre de journalistes palestiniens tués dans des attaques sionistes à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, selon les chiffres palestiniens. Le bureau des médias a appelé la communauté internationale et les groupes de défense des droits des journalistes à poursuivre l’entité sioniste devant les tribunaux internationaux pour ses crimes contre les civils et les journalistes palestiniens. En parallèle de ces massacres, des ONG ont mis en garde contre les dangers d’une épidémie de polio de masse dans la bande de Ghaza, ravagée par la guerre génocidaire sioniste. Elles ont appelé de toute urgence à un cessez-le-feu pour permettre la vaccination de quelque 640 000 enfants palestiniens. Selon les sources, il est très peu probable que 50 000 enfants nés au cours des dix derniers mois d’hostilités aient reçu une quelconque vaccination en raison de l’effondrement du système de santé. De plus, les enfants plus âgés parmi le million d’enfants de Ghaza ont vu leur calendrier de vaccination régulier perturbé ou interrompu par la violence et les déplacements. Le mois dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé que le virus de la polio avait été détecté dans des échantillons d’eaux usées provenant de sites à Khan Younes et Deir Al-Balah. Ce mois-ci, un cas a été confirmé par les autorités sanitaires à Ghaza chez un enfant de 10 mois non vacciné à Deir Al-Balah.

Appel urgent à un cessez-le-feu

Un groupe d’environ 20 organisations humanitaires et 20 professionnels de la santé ayant travaillé à Ghaza a déclaré que les vaccins contre la polio étaient présents dans la région et prêts à être distribués en août et en septembre, mais que cela nécessitait un accès complet des fournitures humanitaires à Ghaza depuis tous les points de passage frontaliers et une circulation sûre et sans entrave à l’intérieur de la bande de Ghaza. Cela ne peut être réalisé qu’avec une fin immédiate des hostilités. « Maintenant que la polio est confirmée, la réponse doit se mesurer en heures et non en semaines. Sans action immédiate, toute une génération risque d’être infectée et des centaines d’enfants risquent d’être paralysés par une maladie hautement contagieuse qui peut être évitée grâce à un simple vaccin », a déclaré Jeremy Stoner, directeur régional de l’ONG Save the Children pour le Moyen-Orient. « Le système de santé de Ghaza a été détruit il y a longtemps », a déploré Nahed Abu Iyada, responsable du programme de santé de l’association humanitaire CARE en Cisjordanie et à Ghaza occupées. « Sans un cessez-le-feu immédiat et un accès aux vaccins et à l’aide humanitaire dans toute la bande de Ghaza, la population est confrontée à une catastrophe sanitaire qui va se propager et mettre en danger les enfants dans toute la région et au-delà », a-t-elle prévenu.

Face à cette situation dramatique, les appels se multiplient pour une intervention urgente de la communauté internationale afin de mettre fin à l’agression sioniste et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et des vaccins nécessaires pour éviter une catastrophe sanitaire à Ghaza.

Lyes Saïdi

Le Liban dépose une plainte à l’ONU contre I’entité sioniste pour violations de son espace aérien

Les autorités libanaises ont déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU contre l’entité sioniste après que ses avions de guerre ont franchi son espace aérien, dont celui de la capitale Beyrouth. Dans un communiqué transmis aux médias lundi soir, le ministère libanais des Affaires étrangères a indiqué que « la plainte porte sur les violations de l’espace aérien libanais par des avions de guerre de (l’entité sioniste), notamment la violation du mur du son au-dessus de Beyrouth ». Le ministère a qualifié les actes de l’entité sioniste de « de violation flagrante de sa souveraineté et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité émise en 2006 ». « Ces actions sont contraires au droit international humanitaire, qui interdit les punitions collectives et l’intimidation psychologique, en particulier les pratiques visant à semer la terreur parmi les civils, augmentant ainsi les souffrances des personnes les plus vulnérables, tels que les enfants », a souligné le ministère. Les avions de guerre de l’armée sioniste franchissent presque quotidiennement l’espace aérien de plusieurs zones du Liban, créant un bruit fort semblable à celui des explosions de bombes, provoquant la panique parmi les habitants. (APS)

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