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L’Exécutif se met au travail

L’Exécutif se met au travail et lance plusieurs chantiers en vue de la concrétisation des directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lequel a fixé dimanche ses premières priorités, lors du premier Conseil des ministres du second mandat. Plusieurs ministres ont d’ailleurs tenu hier des réunions avec les cadres de leurs secteurs respectifs avec pour objectif la concrétisation des engagements du Président Tebboune.

Le mandat du Président Abdelmadjid Tebboune est en train de lancer une nouvelle dynamique dans la conduite des affaires publiques. Lors du premier Conseil des ministres de cette nouvelle mandature, le président de la République a fixé un cap ambitieux, traduisant sa volonté de répondre aux attentes légitimes des citoyens à travers une feuille de route claire et volontariste. Dans le sillage de cette impulsion présidentielle, les secteurs de l’Industrie, de l’Agriculture et de l’Éducation nationale lancent des chantiers destinés à concrétiser les directives du Chef de l’État.  

Stimuler l’industrie et la production pharmaceutique

Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a ainsi tenu hier  une réunion de coordination avec les cadres de son secteur avec pour objectif de rappeler le rôle primordial de l’industrie et de la production pharmaceutique dans le développement économique national, en termes de création de richesses et d’emplois. Le ministre a exhorté son équipe à se mobiliser davantage pour relever tous les défis du secteur et accroître sa contribution au Produit Intérieur Brut (PIB). Il faut dire que le président de la République fixe u objectif ambitieux en termes de croissance et de PIB pour son second mandat, celui d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars. Et l’Industrie doit en partie porter ces objectifs de croissance.  Dans cette optique, Aoun a donné des directives claires : l’application des orientations du Président de la République, la mise en œuvre des contrats de performance pour les gestionnaires des entreprises publiques, l’accélération du traitement des dossiers en suspens et le renforcement de la coordination entre les différents services du ministère. L’objectif final étant d’augmenter la part du secteur industriel dans le processus de relance économique, en diversifiant et en consolidant la production locale.

Filière céréalière : Cherfa accélère la cadence

Dans le domaine agricole, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a présidé une rencontre nationale regroupant l’ensemble des acteurs concernés par la filière céréalière. Cette réunion visait à préparer la prochaine campagne de labour et de semis, prévue pour débuter en octobre 2024. Lors de cette concertation, le ministre a rappelé les objectifs ambitieux fixés par le président de la République, à savoir l’autosuffisance en blé dur d’ici 2025 et en orge d’ici 2026, ainsi que l’expansion des superficies dédiées à d’autres cultures stratégiques comme le maïs, le tournesol et les légumineuses. Pour y parvenir, des moyens substantiels ont été mobilisés : 3,069 millions d’hectares seront consacrés aux céréales, avec 4,2 millions de quintaux de semences certifiées et plus de 3,5 millions de quintaux d’engrais mis à disposition.

Le ministre a affirmé que « toutes les conditions sont réunies pour le lancement, sur de bonnes bases, de la nouvelle saison agricole, à travers laquelle nous comptons produire 1,645 millions de tonnes de blé dur, conformément aux orientations du président de la République et de son engagement à atteindre l’autosuffisance en blé dur et à ne plus recourir à son importation à compter de 2025 ». Le ministre a fait savoir que 1,17 million d’hectares avaient été consacrés à la culture de l’orge, soulignant que le secteur œuvrait, conformément aux orientations du président de la République, à assurer une production local d’orge répondant aux besoins nationaux pour ne plus recourir à son importation à compter de 2026. Quatre ateliers de travail ont également été organisés pour étudier les aspects essentiels liés au financement, à l’approvisionnement en intrants, au soutien technique et à l’irrigation, afin d’élaborer une feuille de route opérationnelle.

Réorganiser le système éducatif

Dans le domaine de l’éducation nationale, le ministre du secteur Abdelhakim Belaabed a présidé une visioconférence nationale pour définir les modalités de mise en œuvre des instructions du Président Tebboune. Parmi les principaux axes, on peut citer l’adoption et la généralisation progressive des tablettes électroniques dans les écoles primaires, les mesures permettant à davantage d’élèves de redoubler leur année, ainsi que la réorganisation du sport scolaire et des programmes d’éducation physique.

Le ministre a également souligné l’importance du respect des délais fixés par le chef de l’État pour la promulgation du nouveau statut du secteur de l’éducation. Dans cette perspective, trois commissions ont été installées pour traiter ces différentes priorités de manière opérationnelle. La première commission est chargée d’arrêter les mécanismes d’exécution de la décision d’adoption et de généralisation des tablettes électroniques dans les écoles primaires à hauteur de pas moins de 50 % d’ici la fin de l’année scolaire en cours. La deuxième commission est chargée de mettre en place « des mesures supplémentaires pour permettre à un plus grand nombre d’élèves qui n’ont pas pu poursuivre leur parcours scolaire, de redoubler », tandis que la troisième commission est chargée d’élaborer « un projet d’organisation du championnat national scolaire des sports collectifs qui débutera en janvier 2025 »

Ces annonces s’inscrivent dans la continuité des engagements pris par le Président Tebboune lors de sa réélection, visant à répondre aux attentes des citoyens en matière de développement économique, de modernisation des services publics et d’amélioration des conditions de vie. Elles témoignent de la volonté de l’Exécutif reconduit de s’atteler sans tarder à la concrétisation de ces objectifs, dans un esprit de concertation et de mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés. Au-delà des secteurs spécifiques évoqués, cette dynamique présage d’une méthode de travail renouvelée, axée sur la définition d’objectifs clairs, la coordination interministérielle et l’association étroite des différentes parties prenantes. Un gage de l’ambition affichée par le Président Tebboune pour son second mandat, dans l’objectif de propulser l’Algérie sur la voie du progrès économique et social.

Samir Benisid

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