La résolution de la question palestinienne : clé de la paix au Moyen-Orient
Dans un contexte d’escalade de violence sans précédent au Moyen-Orient, la nécessité d’un règlement juste de la question palestinienne s’impose comme l’unique voie vers une paix durable dans la région. La solution à deux États demeure le fondement d’une résolution équitable du conflit, alors que l’occupation s’intensifie en Cisjordanie et que le génocide se poursuit à Ghaza. Nabil Abou Roudaina, porte-parole de la présidence palestinienne, a ainsi déclaré que « la région toute entière est entrée dans une nouvelle et dangereuse phase d’instabilité ». Face à cette situation alarmante, il souligne que « la seule solution pour y garantir un avenir sûr et stable est de résoudre la question palestinienne de manière juste, conformément à la légalité internationale et à l’initiative de paix arabe ». Cette analyse est corroborée par les récents développements sur le terrain. L’intensification de la colonisation en Cisjordanie occupée et à El-Qods-Est, avec plus de 80 nouveaux projets approuvés depuis fin 2022, illustre le mépris de l’entité sioniste pour le droit international et les résolutions de l’ONU. Cette expansion continue des colonies menace directement la viabilité de la solution à deux États, pourtant considérée comme essentielle par la communauté internationale.
Le bilan humain de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza est catastrophique. Selon les dernières données des autorités palestiniennes de la Santé, on dénombre 41 595 martyrs et 96 251 blessés depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023. Plus alarmant encore, près de 17 000 enfants palestiniens sont tombés en martyrs, soulignant l’intention génocidaire des attaques. Ismaïl al-Thawebta, directeur général du bureau des médias à Ghaza, révèle que « près de 25 973 enfants palestiniens à Ghaza se retrouveront désormais sans leurs parents ou sans l’un d’eux ». Ces chiffres effarants témoignent d’une génération entière marquée à jamais par le conflit. Face à cette situation dramatique, la communauté internationale réaffirme l’importance de la solution à deux États. L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 18 septembre une résolution appelant l’entité sioniste à mettre fin à sa « présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans les 12 mois ». Cette décision fait écho au jugement de la Cour internationale de justice (CIJ) qui, en juillet dernier, a déclaré illégale l’occupation des territoires palestiniens. Abou Roudaina insiste sur le fait que « tant qu’El Qods restera occupée, les guerres auxquelles nous assistons aujourd’hui continueront comme elles étaient il y a cent ans ». Il souligne que « la seule alternative est la création d’un État palestinien indépendant avec El-Qods-Est pour capitale ». La gravité de la situation exige une action immédiate et concertée de la communauté internationale. Les violations répétées du droit international par l’entité sioniste, notamment l’expansion des colonies et les attaques contre les civils, doivent être condamnées et sanctionnées.
Hocine Fadheli