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820 martyrs palestiniens en 3 semaines dans le nord de Ghaza: Le carnage !

L’entité sioniste poursuit son génocide à Ghaza et étend ses attaques meurtrières au Liban, alors que l’Afrique du Sud s’apprête à soumettre de nouvelles preuves accablantes devant la Cour internationale de Justice. Dans la bande de Ghaza, où le génocide entre dans son 387e jour, les forces d’occupation continuent leurs opérations de nettoyage ethnique avec une violence accrue, notamment dans le nord de l’enclave palestinienne où plus de 820 martyrs sont tombés en seulement trois semaines. Un nouveau massacre particulièrement sanglant a été perpétré dimanche à Beit Lahia, faisant 40 martyrs parmi les familles Al-Masry, Salman et Abu Shadq, dont de nombreux enfants et femmes, ainsi que 80 blessés. Cette tuerie s’ajoute à une longue liste de crimes commis dans cette même zone, comme en témoigne le martyre de 10 Palestiniens lors de la destruction d’une maison appartenant à la famille Ghabayen, avec plusieurs disparus encore piégés sous les décombres sans possibilité de secours. Les forces sionistes ont également bombardé l’école Salah al-Din qui abritait des personnes déplacées à proximité du stade Palestine, ce même stade tristement célèbre où des centaines d’hommes et de garçons palestiniens avaient été détenus nus pendant plusieurs jours en décembre 2023. La barbarie de l’occupant ne connaît plus de limites, comme en témoigne le bombardement samedi soir des environs de l’école Al-Fakhoura au nord de la ville de Ghaza, causant le martyre de deux Palestiniens, tandis que des hélicoptères ouvraient le feu avec des mitrailleuses lourdes sur les zones sud de la ville ainsi que sur des rassemblements de civils à l’ouest du camp de réfugiés de Nouseirat. La situation humanitaire dans le nord de Ghaza est catastrophique, comme le souligne Ismail Thawabta, directeur du bureau des médias de l’enclave : « Des dizaines de corps gisent dans les rues et à l’intérieur des maisons détruites, tandis que d’innombrables Palestiniens restent pris au piège dans une zone soumise à des bombardements incessants ». Le siège imposé par l’occupant empêche toute entrée de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, aggravant la famine qui sévit dans la région. Les services de santé s’effondrent sous le blocus militaire, l’accès aux hôpitaux étant systématiquement entravé. La situation est particulièrement dramatique dans le secteur médical, où les forces d’occupation multiplient les exactions contre le personnel soignant. Vendredi, elles ont pris d’assaut l’hôpital Kamal Adwan, l’un des rares centres médicaux encore fonctionnels, arrêtant le personnel médical, les blessés et les patients. Le Dr Mohamed Obeid, chef du département de chirurgie reconstructive et de chirurgie orthopédique à l’hôpital Al-Awda à Tal al-Zaatar, a été arrêté alors qu’il se trouvait dans l’établissement, illustrant la volonté délibérée de l’occupant de détruire le système de santé palestinien. Au sud de l’enclave, l’artillerie et l’aviation de l’occupation poursuivent leurs bombardements meurtriers, notamment à Rafah où plusieurs raids ont visé la zone côtière d’Al-Shakoush, d’Al-Mawasi et le quartier d’Al-Geneina. Des frappes ont également touché la zone d’Al-Shahida, au nord de la ville d’Abasan al-Kabira, à l’est de Khan Younes, faisant plusieurs martyrs et blessés. Le bilan total de ce génocide depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 42.924 martyrs et 100.833 blessés, majoritairement des enfants et des femmes, auxquels s’ajoutent plus de 10.000 disparus sous les décombres.

Bombes au phosphore

Parallèlement, l’entité sioniste intensifie son agression contre le Liban, où une frappe particulièrement meurtrière a touché dimanche les environs de Saïda, faisant au moins huit martyrs et 25 blessés. Un immeuble de trois étages a été détruit dans cette zone densément peuplée qui accueille de nombreux déplacés des régions plus au sud, causant d’importants dégâts aux immeubles voisins et à des dizaines de commerces. Pour la seule journée de vendredi, les bombardements sionistes ont fait 19 martyrs et 108 blessés, dont 10 martyrs et 56 blessés dans le gouvernorat du Sud, 7 martyrs et 46 blessés dans le gouvernorat de Nabatieh, et 2 martyrs et 6 blessés dans le gouvernorat de la Bekaa. Les forces d’occupation ont également eu recours à des bombes au phosphore contre les villages de la région de Nabatiyeh, provoquant d’importants incendies et des coupures d’électricité. Cette utilisation d’armes interdites s’accompagne de frappes aériennes systématiques sur les villes et villages du sud du pays. Selon le ministère libanais de la Santé, l’agression sioniste contre le Liban, qui se poursuit depuis octobre 2023, a fait 2.653 martyrs, dont 104 enfants et 194 femmes, et 12.360 blessés, déracinant plus de 1,3 million de personnes. Face à ces crimes de guerre qui s’apparentent à un véritable génocide, l’Afrique du Sud s’apprête à soumettre aujourd’hui lundi un mémoire détaillé à la Cour internationale de Justice, apportant de nouvelles preuves des crimes de masse perpétrés par l’entité sioniste. Selon le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, ce document fournira des « détails médico-légaux » démontrant qu’il ne s’agit pas seulement d’un « cas plausible de génocide, mais bien d’un génocide » en cours. Cette initiative, soutenue par plusieurs pays dont la Turquie, le Nicaragua, la Palestine, l’Espagne, le Mexique, la Libye et la Colombie, vise à faire reconnaître et condamner par la justice internationale les atrocités commises quotidiennement par l’occupant contre les populations palestinienne et libanaise. L’accumulation des preuves et l’ampleur des destructions ne laissent plus aucun doute sur la volonté délibérée de l’entité sioniste d’anéantir physiquement ces peuples qui résistent à son projet colonial, dans l’indifférence complice des puissances occidentales.

Chokri Hafed

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