Comex de la CAF : Voie libre pour Walid Sadi pour un siège stratégique
Depuis plus de sept ans, l’Algérie est absente du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Cela va bientôt changer avec la candidature de Walid Sadi, le président de la Fédération Algérienne de Football (FAF) élu en septembre 2023.
Après le retrait de la Tunisie de la course pour les prochaines élections au Comex de la CAF prévues en mars 2025, Walid Sadi se retrouve désormais seul candidat de la zone Afrique du Nord. Une aubaine pour le patron de la FAF qui voit ainsi sa voie royale s’ouvrir vers ce poste stratégique au sein de l’instance dirigeante du football africain. Élu à la tête de la FAF il y a un peu plus d’un an, Walid Sadi a fait de la reconquête du siège algérien au Comex de la CAF l’une de ses priorités. Après l’échec cuisant de son prédécesseur Djahid Zefizef en juillet 2023 face au Libyen Abdelhakim Al-Shalmani, le nouveau patron du football algérien veut redonner à l’Algérie une voix influente au sein des instances décisionnelles de la CAF. Pendant plus de 7 ans, l’Algérie a été absente du Comité Exécutif de la CAF, un vide que Walid Sadi entend bien combler. L’objectif est clair : permettre à l’Algérie de peser à nouveau sur les grandes orientations du football africain. Le poste de président de l’Union Nord-Africaine de Football (UNAF), constitue un levier stratégique pour Sadi afin d’atteindre cet objectif. Cela lui offre un accès direct au Bureau Exécutif de la CAF, où se décident les grandes orientations du football continental. Occuper le siège de l’UNAF a déjà permis par le passé à certains dirigeants de s’imposer sur la scène internationale du football. C’est le cas de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui a su utiliser cette tribune pour s’affirmer au sein de la FIFA après avoir été élu à la tête de l’UNAF en 2006. Pour Walid Sadi, ce rôle pourrait marquer le début d’une ascension vers des responsabilités encore plus influentes au sein de la CAF et même de la FIFA. «
Agé de 52 ans, Walid Sadi n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir été vice-président de la FAF de 2017 à 2023, il a pris les rênes de l’instance fédérale l’an dernier. Son élection à la tête de la FAF a été un tournant majeur pour le football algérien, marqué par la volonté de moderniser et professionnaliser la gestion du ballon rond dans le pays. Avec son expérience et son réseau, Walid Sadi semble armé pour relever ce nouveau défi au niveau continental. Ses récentes déclarations montrent d’ailleurs sa détermination à occuper ce siège stratégique au Comex de la CAF. Il l’a annoncé aux membres de son bureau lors de la dernière réunion statutaire mensuelle du BF. Car l’enjeu est de taille : être présent au sein du Comité Exécutif de la CAF permettrait à l’Algérie de peser sur les décisions stratégiques qui façonnent l’avenir du football sur le continent. Un levier d’influence déterminant que Walid Sadi semble bien décidé à saisir pour redorer le blason du football algérien sur la scène africaine.
Moncef Dahleb