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Agression génocidaire contre Ghaza : L’entité sioniste commet les  pires crimes depuis la Seconde Guerre mondiale

Dans l’escalade dramatique du conflit israélo-palestinien, la situation à Ghaza atteint un niveau de violence et de souffrance humaine sans précédent, révélant l’ampleur d’une tragédie humanitaire qui bouleverse la communauté internationale. Les derniers rapports officiels palestiniens font état d’un bilan catastrophique : 44.786 martyrs et 106.188 blessés, majoritairement des femmes et des enfants, témoignant de la brutalité d’une agression génocidaire qui dure depuis plus d’une année. Riyad Mansour, représentant permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, a dénoncé avec force ce qu’il considère comme les pires crimes commis depuis la Seconde Guerre mondiale. Intervenant lors de la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, il a souligné que les forces d’occupation israéliennes agissent sous des instructions directes de leurs responsables politiques et militaires, commettant des actes de violence d’une ampleur et d’une cruauté historiques. Les dernières 24 heures ont été marquées par plusieurs massacres : au moins quatre opérations militaires ayant causé 28 morts supplémentaires et 54 blessés. Les frappes israéliennes ont notamment touché Beit Hanoun dans le nord de Ghaza, le camp de réfugiés de Nousseirat dans le centre, et Rafah au sud, causant la mort d’au moins 19 Palestiniens. Ces bombardements s’accompagnent de destructions massives d’infrastructures, créant une catastrophe humanitaire sans précédent. La situation est encore aggravée par l’impossibilité pour les équipes de secours d’intervenir. Les autorités sanitaires palestiniennes rapportent que de nombreuses victimes restent piégées sous les décombres, et que les forces d’occupation empêchent systématiquement les ambulances et les équipes de la Défense civile de porter secours aux blessés.

L’ONU dénonce les attaques israéliennes en Syrie

Parallèlement, dans une autre dimension du conflit régional, l’ONU et plusieurs pays ont condamné les récentes incursions israéliennes en Syrie. Geir Pedersen, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, a exigé l’arrêt immédiat des frappes dans la zone tampon du Golan, qualifiant ces actions de « violation » de l’accord de désengagement de 1974. L’Iran, la Jordanie et l’Arabie saoudite ont également dénoncé ces opérations militaires comme une « violation flagrante » du droit international. Les sources de sécurité régionales rapportent que l’entité sioniste a mené plus de 300 frappes aériennes, détruisant des sites militaires syriens, des aéroports, des radars et des dépôts d’armes. L’Observatoire syrien des droits de l’homme a confirmé la destruction complète de plusieurs infrastructures, dont un centre de recherche scientifique à Damas accusé par les États-Unis d’être lié au programme d’armement chimique syrien. Cette escalade militaire intervient dans un contexte géopolitique déjà extrêmement tendu, où les tensions régionales atteignent un point critique. Les conséquences humaines sont dévastatrices, avec des populations civiles prises entre les conflits militaires et les enjeux géopolitiques complexes du Moyen-Orient.

Lyes Saïdi

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