Les Algériens font bloc face aux tentatives de déstabilisation
Les réseaux sociaux algériens ont connu une mobilisation massive en réponse à une tentative de déstabilisation orchestrée depuis le Maroc. Face au hashtag « manich radi » (je ne suis pas satisfait), lancé par des comptes marocains se faisant passer pour des Algériens, la riposte ne s’est pas fait attendre avec le hashtag « Ana maâ bladi » (je suis avec mon pays) qui a rapidement inondé la toile. Cette campagne électronique témoigne d’une nouvelle forme de guerre hybride où la désinformation devient une arme de choix dans un contexte géopolitique tendu. La manipulation, manifestement orchestrée depuis les laboratoires du Makhzen avec l’appui de leur allié israélien, s’est rapidement retournée contre ses initiateurs, révélant leur amateurisme par une erreur technique flagrante : le hashtag controversé était visible dans les tendances marocaines et non algériennes. Cette maladresse n’a pas échappé aux observateurs internationaux, notamment un internaute koweïtien qui s’est publiquement interrogé sur X sur cette étrange situation où un peuple tente de se faire passer pour un autre, allant jusqu’à questionner une possible crise identitaire au Maroc. La réaction des Algériens a été fulgurante et unanime. Toutes les franges de la société, des journalistes aux enseignants, en passant par les artistes et les citoyens ordinaires, se sont mobilisées pour exprimer leur attachement à leur pays et leur soutien à l’armée nationale. Cette démonstration de force sur les réseaux sociaux s’inscrit dans un contexte plus large de tensions régionales, notamment après la chute de Bachar El Assad en Syrie et dans le sillage des relations tendues entre l’Algérie et la France. Elle fait suite à d’autres tentatives de déstabilisation, notamment via le MAK et le narcotrafic, qui ont toutes échoué face à la vigilance du peuple algérien. Cette mobilisation massive démontre la maturité d’une population aguerrie par les années de violence des années 1990, capable de déjouer les tentatives de manipulation et fermement attachée à la stabilité de son pays. La campagne « Ana maâ bladi » s’est rapidement transformée en un véritable rempart numérique contre les velléités de déstabilisation, prouvant que le peuple algérien reste uni et vigilant face aux menaces extérieures. Cette réponse populaire spontanée illustre également l’efficacité de la société civile algérienne à contrer les opérations de désinformation, démontrant une conscience aigüe des enjeux de la guerre informationnelle moderne. L’échec de cette tentative de manipulation souligne la résilience d’une nation qui refuse toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures et qui sait faire bloc face aux menaces visant son unité et sa stabilité.
Hocine Fadheli