Festival international du Malouf : La troupe iranienne les Frères Yahia Zada illumine la troisième soirée
L’interprétation magistrale du poème « Mawlana », figure emblématique du soufisme, a marqué le point culminant de cette représentation sublime, où l’émotion brute et la sensibilité poétique se sont entrelacées pour créer un moment de communion artistique quasi mystique.
La salle Ahmed Bey de Constantine a tremblé lundi soir sous les notes envoûtantes d’une soirée musicale extraordinaire, où la troupe iranienne des Frères Yahia Zada a déployé un océan de sensibilités artistiques, transportant l’assistance dans un voyage émotionnel à travers les méandres profonds de la musique persane. Leur prestation, véritable fresque sonore, a illuminé la troisième soirée du 12e Festival international culturel du Malouf, révélant la puissance transcendante et universelle de l’art musical.
L’interprétation magistrale du poème « Mawlana », figure emblématique du soufisme, a marqué le point culminant de cette représentation sublime, où l’émotion brute et la sensibilité poétique se sont entrelacées pour créer un moment de communion artistique quasi mystique. Les musiciens ont déployé une palette sonore extraordinaire, où chaque note semblait murmurer des secrets ancestraux, invitant l’auditoire à un voyage introspectif au cœur des traditions musicales iraniennes les plus profondes. L’improvisation subtile des artistes, intégrant les résonances complexes de la musique persane classique, a véritablement transformé la performance en un message universel de paix et de tolérance. La flûte, avec ses tonalités délicates et profondes, a tissé une atmosphère presque mystique, conférant à la soirée une dimension méditative et ressourçante qui a profondément touché le public constantinois. Les artistes locaux Djamel Khelaifia, Wassim El Ksantini et Toufik Aoun ont également contribué à l’enchantement de la soirée, offrant des extraits de Malouf empreints de joie et de grâce, confirmant la richesse et la vitalité de ce patrimoine musical algérien. « Le Malouf est notre mémoire vivante », a déclaré Djamel Khelaifia, « chaque note est un fragment de notre histoire ». Placé sous le slogan « Le Malouf, premier pont de Constantine et sa voix éternelle », le festival continue de célébrer cette forme artistique qui transcende les frontières et unit les cœurs. La musique est un langage universel qui parle directement à l’âme. Les Frères Yahia Zada ont offert plus qu’un concert : ils ont livré une véritable expérience spirituelle, transformant la musique en un dialogue intime et profond entre les êtres et les civilisations.
Placée sous le slogan » Le Malouf, premier pont de Constantine et sa voix éternelle « , le 12è Festival international du Malouf se poursuivra jusqu’à ce soir.
Mohand Seghir