Ouverture aujourd’hui des assises nationales du cinéma : Une nouvelle vision pour l’industrie cinématographique nationale
Les assises nationales du cinéma s’ouvrent aujourd’hui au Centre International des Conférences (CIC) Abdellatif-Rahal. Cet événement majeur, placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, témoigne de l’engagement constant des plus hautes autorités du pays en faveur du développement du septième art.
Cette rencontre de deux jours s’inscrit dans le prolongement d’une première expérience réussie, tenue le 29 avril 2023, qui avait permis d’engager une réflexion approfondie sur la loi relative à l’industrie cinématographique. Le ministère de la Culture et des Arts, organisateur de ces assises, entend ainsi poursuivre la dynamique engagée en favorisant une approche participative et inclusive, réunissant l’ensemble des professionnels du secteur. L’importance accordée au développement du cinéma par le président Tebboune s’est manifestée dès les premières semaines de son mandat, à travers des engagements concrets visant à promouvoir cette industrie culturelle stratégique. Sa vision se traduit notamment par la volonté d’adapter le cadre législatif aux mutations contemporaines du secteur et de mettre en place des mécanismes de soutien appropriés, particulièrement en direction des jeunes talents. Cette ambition présidentielle trouve une traduction concrète dans la loi de finances 2025, qui prévoit un ensemble de mesures fiscales significatives en faveur de l’industrie cinématographique. Le texte, signé par le président Tebboune et publié au Journal officiel n°84, institue plusieurs dispositions novatrices pour alimenter le Fonds national pour le développement de la technique et de l’industrie cinématographiques. Parmi les mesures phares, on note l’instauration d’une taxe publicitaire mensuelle de 2% sur le chiffre d’affaires des activités publicitaires, dont 25% seront directement affectés au développement du secteur cinématographique. Le dispositif prévoit également une série de taxes spécifiques sur la délivrance des autorisations et visas liés à l’industrie cinématographique, fixées à 20.000 DA pour les activités de tournage, de distribution, d’exploitation de salles, et de reproduction de vidéogrammes. Ces ressources alimenteront un compte d’affectation spéciale, le « Fonds national pour le développement de la technique et de l’industrie cinématographiques », destiné à soutenir la production, la distribution, l’exploitation et l’équipement cinématographique. Ce fonds, placé sous le contrôle de l’administration centrale du ministère de la Culture, sera alimenté par diverses sources, incluant les redevances sur les billets d’entrée aux salles de cinéma, les taxes sur les visas et autorisations, une part de la taxe publicitaire, ainsi que des dotations publiques. Les assises nationales du cinéma s’annoncent comme une plateforme d’échange et de dialogue constructif entre tous les acteurs du secteur. L’objectif est d’élaborer une feuille de route opérationnelle pour bâtir une industrie cinématographique moderne et compétitive, capable de répondre aux défis contemporains. Cette démarche globale s’inscrit dans une vision qui conjugue ambition culturelle et réalisme économique, comme en témoigne la mise en place d’un cadre fiscal et financier structuré. L’engagement présidentiel en faveur du cinéma se matérialise ainsi à travers un dispositif complet alliant soutien institutionnel, cadre réglementaire modernisé et mécanismes de financement adaptés. La promulgation en 2024 de la loi sur l’industrie cinématographique, conjuguée aux nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances 2025, créent un environnement propice au développement du secteur. Ces assises nationales constituent donc une étape cruciale dans la construction d’une industrie cinématographique natiuonale dynamique et créative, capable de porter la voix et l’image du pays sur la scène internationale tout en contribuant à son développement économique et culturel. Elles marquent l’aboutissement d’une démarche cohérente initiée par le président Tebboune pour doter le secteur des outils nécessaires à son épanouissement, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour les professionnels et les jeunes talents désireux de s’investir dans ce domaine porteur.
Mohand Seghir