L’Union africaine rejette fermement tout déplacement forcé du peuple palestinien
Lors de la 38e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue les 15 et 16 février 2024 à Addis-Abeba, les chefs d’État et de gouvernement africains ont adopté une position ferme concernant la situation en Palestine, rejoignant ainsi la position historique de l’Algérie sur cette question. Cette position s’inscrit dans la continuité du soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne, pays qui a toujours défendu le droit des Palestiniens à l’autodétermination. Dans leur déclaration finale, les dirigeants africains ont catégoriquement rejeté toute tentative visant à déplacer le peuple palestinien de sa patrie, en particulier de la bande de Ghaza. Cette prise de position fait écho aux nombreuses déclarations de l’Algérie qui a constamment dénoncé les violations du droit international par l’entité sioniste. Le sommet a particulièrement condamné l’agression génocidaire menée contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, qualifiant l’offensive de « barbare » et dénonçant l’usage « excessif et disproportionné » de la force contre les civils. Les dirigeants ont souligné que cette agression a causé des milliers de morts et de blessés parmi la population palestinienne. Conformément à la position algérienne, l’UA a réaffirmé que la création d’un État palestinien demeure une « position africaine ferme et inébranlable ». Les chefs d’État ont appelé à une mobilisation internationale pour apporter une aide humanitaire d’urgence à Gaza et mettre fin à la catastrophe humanitaire en cours. Le sommet a également exigé la levée immédiate du blocus imposé à Ghaza et l’accélération du processus de reconstruction. Les dirigeants africains ont promis un soutien politique, économique et financier à l’État de Palestine, insistant sur l’importance de préserver l’unité géographique et politique entre la Cisjordanie et Gaza.
L’UA a fermement condamné le soutien apporté par certains pays à l’occupation, déplorant les atrocités commises contre les civils palestiniens et la destruction systématique des infrastructures à Ghaza. Cette position rejoint celle de l’Algérie qui a toujours dénoncé la complicité internationale dans les crimes commis contre le peuple palestinien. Les dirigeants africains ont appuyé la demande palestinienne d’adhésion pleine aux Nations Unies, une initiative que l’Algérie soutient activement. Ils ont souligné l’importance de tenir l’occupant responsable des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis contre le peuple palestinien. Le sommet a réaffirmé que la solution des deux États reste la seule voie viable pour une paix durable au Moyen-Orient. Dans une décision significative, l’UA a appelé ses États membres à cesser tout échange commercial, scientifique et culturel avec l’entité sioniste, conformément aux résolutions internationales. Cette position rejoint la politique constante de l’Algérie qui n’entretient aucune relation avec l’occupant et encourage les autres pays à suivre cette voie. Cette déclaration de l’UA démontre une convergence totale avec la position historique de l’Algérie sur la question palestinienne, réaffirmant le soutien continental au droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant.
Amar Malki