Préservation du patrimoine : L’Algérie s’appuie sur l’expertise de l’UNESCO
L’Algérie poursuit avec détermination sa stratégie de valorisation et de protection de son riche patrimoine culturel et naturel à l’échelle internationale. C’est dans ce contexte qu’une importante rencontre scientifique s’est tenue mercredi à Alger entre les experts du ministère de la Culture et des Arts et leurs homologues de l’UNESCO et témoigne de cette ambition renouvelée.
Cette session de travail, organisée par visioconférence, s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer la présence algérienne sur la scène patrimoniale mondiale. Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, dont les instructions ont été à l’origine de cette initiative, affirme clairement l’objectif : permettre à l’Algérie de « prendre sa place au niveau international dans le domaine du patrimoine », particulièrement auprès des organisations gouvernementales internationales dédiées au patrimoine universel. Cette rencontre ne constitue pas un simple échange protocolaire, mais une véritable séance de travail technique portant sur la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO de 1972. L’enjeu est de taille : il s’agit d’évaluer et d’affiner les dossiers qui seront prochainement soumis au Comité du patrimoine mondial, une étape cruciale dans la reconnaissance internationale des trésors culturels algériens. La réunion intervient dans un contexte particulièrement dynamique où l’Algérie s’attelle à « renforcer son rôle actif dans le domaine de la protection du patrimoine culturel et naturel au niveau mondial ». Cette ambition s’est concrétisée par une participation massive d’experts et de spécialistes, témoignant de l’importance accordée à cette démarche. Les discussions ont notamment porté sur l' »actualisation et la proposition de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine national et mondial », un processus qui s’appuie sur des « stratégies scientifiques et techniques innovantes ». Cette approche méthodologique sophistiquée vise à faciliter l’inscription de nouveaux sites culturels et naturels au patrimoine mondial, mettant ainsi en lumière l’extraordinaire diversité du patrimoine algérien. Au-delà des aspects techniques, cette rencontre marque « une étape supplémentaire pour le renforcement de la coordination et de la coopération entre les instances nationales et internationales ». L’objectif est double : assurer une préservation optimale des sites patrimoniaux tout en garantissant leur documentation selon les standards internationaux les plus exigeants. Cette démarche contribue à consolider la position de l’Algérie au sein des organisations régionales et internationales dédiées au patrimoine, confirmant ainsi son statut d’acteur majeur dans la préservation du patrimoine mondial. Cette initiative s’inscrit dans une politique culturelle ambitieuse qui reconnaît le patrimoine non seulement comme un héritage à préserver, mais aussi comme un vecteur de rayonnement international et de développement durable. En conjuguant expertise locale et collaboration internationale, l’Algérie démontre sa capacité à relever le défi de la conservation et de la valorisation de son patrimoine, tout en s’inscrivant pleinement dans les dynamiques globales de protection du patrimoine mondial.
Mohand Seghir