Algérie-USA: Des opportunités de coopération dans les infrastructures
La coopération économique entre l’Algérie et les États-Unis connaît une nouvelle dynamique, particulièrement dans le domaine des infrastructures et des travaux publics. Cette relation bilatérale s’inscrit dans un contexte où l’Algérie cherche à diversifier ses partenariats économiques pour soutenir son ambitieux programme de développement d’infrastructures nationales. C’est dans cette optique que le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a reçu le président du Conseil d’Affaires algéro-américain, Samy Boukaila, hier à Alger, pour une réunion de travail qui marque une étape importante dans le renforcement des liens économiques entre les deux nations. Cette rencontre, organisée à la demande de M. Boukaila, avait pour objectif principal d’explorer les possibilités de collaboration dans ce secteur stratégique. Selon le communiqué publié par le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, « les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine des Travaux publics et des Infrastructures et d’explorer les opportunités d’investissement par les deux pays dans ce secteur stratégique ». Les discussions se sont concentrées sur plusieurs axes prioritaires pour l’Algérie, notamment les grands projets d’infrastructures. La rencontre a été marquée par « un échange fructueux des points de vue sur les moyens de renforcer la coopération conjointe, en focalisant sur les grands projets d’infrastructures, notamment les routes, les ports et les chemins de fer », précise le même communiqué. Le développement du réseau ferroviaire constitue une priorité nationale pour l’Algérie, comme l’a souligné le ministre Rekhroukh lors de cette réunion. Il a affirmé que l’Algérie « avance à pas sûrs vers le développement de l’infrastructure ferroviaire, à travers le renforcement et la modernisation des lignes ferroviaires, en concrétisation du programme national d’investissement dans le réseau ferroviaire, décidé par Monsieur le président de la République ». Cette ambition s’accompagne d’une politique d’ouverture aux investissements étrangers, le ministre ayant rappelé « les opportunités et les avantages d’investissement qu’offre l’Algérie aux investisseurs étrangers ». La partie américaine semble répondre favorablement à cette ouverture. M. Boukaila a exprimé « l’intérêt et la volonté des entreprises américaines d’investir dans ce secteur, à la faveur d’un climat d’investissement favorable, à même d’ouvrir de larges perspectives pour l’échange d’expertises et le renforcement des relations économiques entre les deux pays ». Cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives visant à consolider les relations économiques entre l’Algérie et les États-Unis, deux pays qui cherchent à élargir leur coopération au-delà des domaines traditionnels comme l’énergie. Pour l’Algérie, le développement des infrastructures représente un levier essentiel de sa stratégie de diversification économique, tandis que pour les entreprises américaines, le marché algérien offre des perspectives intéressantes dans un secteur en pleine expansion. Les prochains mois devraient permettre de concrétiser les discussions entamées lors de cette réunion, avec potentiellement la signature d’accords spécifiques de partenariat dans le domaine des travaux publics et des infrastructures.
Amar Malki