Conflit en Ukraine: Zelensky quitte précipitamment la Maison Blanche sur fond de tensions avec Trump
La visite du président ukrainien Volodimir Zelensky à la Maison Blanche s’est terminée de façon abrupte vendredi dernier, après un échange particulièrement tendu avec le président américain Donald Trump. Selon un responsable de l’administration américaine, Zelensky a écourté sa visite, entraînant l’annulation de la conférence de presse qui était prévue entre les deux dirigeants. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump n’a pas tardé à réagir, accusant son homologue ukrainien d’avoir « manqué de respect envers les États-Unis » et de ne pas vouloir la paix avec la Russie. « Il pourra revenir quand il sera prêt à faire la paix », a déclaré le président américain. Trump a ensuite précisé sa pensée : « J’ai constaté que le président Zelensky n’est pas prêt pour la paix si l’Amérique est impliquée, car il estime que notre implication lui donne un grand avantage dans les négociations. Je ne veux pas d’avantage, je veux la PAIX. » Cette rencontre avait pourtant un objectif concret : la signature d’un accord permettant aux États-Unis d’accéder aux ressources minérales ukrainiennes. En contrepartie, Kiev aurait obtenu des garanties de sécurité, une demande qui semble avoir contribué aux tensions. L’incident a suscité de vives réactions dans le paysage médiatique et politique américain. Stephen Miller, chef-adjoint du cabinet de la Maison Blanche, a affirmé sur Fox News que des millions d’Américains « se sentaient fiers de voir le président Trump remettre Zelensky à sa place ». Dans la même veine, Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain, a qualifié l’altercation de Zelensky avec Trump et le vice-président James David Vance comme « un des autogoals les plus brillants de l’histoire de la diplomatie ». Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national des États-Unis, a également pris position sur le réseau social X, estimant que les critiques de Trump reflétaient la réalité de la situation. « Zelenski essaie depuis plusieurs années d’entraîner les États-Unis dans une guerre nucléaire avec la Russie, dans la troisième guerre mondiale. Et personne auparavant ne le lui a fait remarquer », a-t-elle souligné. Selon les témoignages de journalistes présents lors de l’entretien du 28 février, le ton est rapidement monté entre les dirigeants. Trump aurait directement critiqué ce qu’il perçoit comme un manque de respect envers les États-Unis, tandis que le vice-président James David Vance aurait reproché à Zelensky de ne pas suffisamment remercier Washington pour son soutien à Kiev.
R.I.