Crise au FLN : La protesta persiste
Le mouvement de contestation qui secoue le FLN ne s’essouffle pas. Les dissidents qui veulent éjecter l’actuel SG, Abou Al FadhlBaâdji sont une nouvelle fois revenus à la charge. Ils comptent ainsi sur une pétition pour démettre Baâdji de ses fonctions. En effet, l’un des membres de ce mouvement de contestation nous confiait hier qu’une pétitionsignée par 279 militants et cadres du parti du FLN à travers laquelle ils réclament la tête d’Abou Fadhl Bâadji, devait être déposée au niveau du ministère de l’intérieur juste après les fêtes de l’aid El Adha, mais les contestataires ont préféré surseoir pour des raisons qu’ils ne souhaitent pas dévoiler pour le moment.
En attendant, les dissidents de l’ex-parti unique continuent de mener des mouvements de protestations. Ils exigent la tenue du 11e congrès qui devait en principe avoir lieu en novembre 2020 après une prorogation de six du délai arrêté pour la tenue de ces assises nationales prévues en principe un semestre auparavant.
La tenue avant-hier, d’un rassemblement devant le siège national de cette formation politique, sise à Hydra, indique assez bien que les contestataires ne veulent rien lâcher.C’est qui ressort effectivement de ce sit-in d’il ya seulement deux jours et au cours duquel, les anti Bâadji au sein du FLN, avaient scandés des mots d’ordres exigeant son départ et réclamant la tenue de ce 11e congrès à l’issu duquel sera élu un nouveau secrétaire général.Pour rappel, ce mouvement de contestation avait commencé quelques mois seulement après la désignation de Bâadji au poste de secrétaire général, suivi d’une levée de bouclier contre la candidature de ce même secrétaire général, aux élections législatives du 12juin passé lorsqu’il avait émis le souhait de se présenter au niveau de la circonscription d’Alger.Mais malheureusement pour lui, l’autorité indépendante des élections (ANIE) lui a signifié un rejet de sa candidature après avoir constaté l’absence du document pouvant justifier sa situation vis-à-vis du service national.
Dans tous les cas, une chose est certaine, ce mouvement de contestation ne compte pas s’arrêter, comme il nous l’a confié récemment Djamel Ben Hamouda, assurant que les militants et cadres sont déterminés d’aller jusqu’au bout pour la tenue de ce 11e congrès et de là, obtenir le départ de Bâadji.
Boubekeur Amrani
